Les aéroports italiens connaissaient encore d'importantes perturbations de vols mardi à la suite d'un mouvement de protestation du personnel d'Alitalia et de l'atterrissage d'urgence d'un appareil de Ryanair, a-t-on appris de sources concordantes. Plusieurs centaines de passagers, dont les vols ont été annulés lundi, étaient encore bloqués mardi matin et attendaient de connaître l'heure de départ de leur avion, a rapporté l'agence aéroportuaire Telenews. Le retour à la normale n'est pas prévu avant plusieurs heures, selon la même source. De nombreux passagers ont passé la nuit dans l'aéroport de Fiumicino, selon l'agence. Le mouvement de protestation des pilotes et hôtesses d'Alitalia, opposés au contrat de travail proposé par les repreneurs du transporteur italien, a entraîné lundi une centaine d'annulations et des retards pour de nombreux vols de la compagnie. A l'aéroport de Milan (nord), Alitalia a dû annuler 19 vols, conséquence de la grève de lundi, des appareils et des équipages ayant été bloqués dans d'autres aéroports, selon l'agence Ansa. Par ailleurs, l'aéroport de Rome-Ciampino, d'où partent les compagnies à bas prix et qui a été fermé lundi à la suite de l'atterrissage d'urgence d'un appareil de Ryanair, ne rouvrira qu'à 17h00 locales (16h00 GMT), a annoncé l'Autorité de l'aéroport de l'aviation civile italienne Enac. Les techniciens de Ryanair, ceux de Boeing et de l'aéroport n'ont pas encore dégagé l'avion de la piste, précise l'Enac. Des centaines de passagers qui n'étaient pas au courant de la fermeture de l'aéroport se trouvaient mardi matin à l'aéroport de Ciampino tentant de trouver des solutions de rechange comme la location de voiture pour rejoindre leur destination, a raconté une passagère.