Un communiqué de l'ambassade de France en Algérie, parvenu hier à notre rédaction, fait état d'une grève du personnel de statut local du consulat général de France à Alger. «Ce mouvement social, indique le document, s'est déclenché à l'ambassade de France le 11 janvier. Il a, d'abord, pris la forme d'un mouvement de grève les lundis et mardis jusqu'à la fin janvier. Depuis le 1er février, il prend la forme d'une grève illimitée.» Ce mouvement de contestation a été soulevé par une trentaine d'agents recrutés localement du consulat général de France, à Alger, soit un peu moins de la moitié des effectifs administratifs de ce consulat général. Leur principale revendication se résume à percevoir leur rémunération en euros. A ce sujet, la position de l'ambassade de France est, à première vue, sans appel. Pour elle, «la règlementation algérienne sur ce sujet est claire et l'ambassade de France ne peut ni n'entend se soustraire à son obligation de respecter le droit algérien», lit-on dans le document en question. Pour assurer un service continu, «le consulat général à Alger a pris toutes les dispositions pour assurer le bon fonctionnement de ses services. «Les dossiers continuent à être collectés et instruits selon les procédures normales en vigueur», rassure-t-on de même source. Par ailleurs, a-t-on ajouté, «les délais risquent, cependant, d'être allongés, d'autant plus qu'en raison de la campagne de vaccination contre la grippe A, un retard s'était accumulé début janvier». Pour information, le consulat général à Oran n'est pas concerné. Le consulat général à Annaba a participé à cette grève pendant deux jours fin janvier et a repris le travail. Le personnel de la société Visa France, qui collecte les dossiers de demande de visas, lesquels sont, ensuite, transmis au consulat général d'Alger pour instruction, n'est pas davantage concerné.