Quant aux victimes découvertes mortes suite à l'inhalation de monoxyde de carbone, il a eu une pieuse pensée. En nous présentant le bilan de 2009, il précisera que seules 5 personnes ont été découvertes mortes ou en état de décomposition. Quant au reste des personnes sauvées, elles ne doivent leur salut qu'aux appels des familles ou des proches ou simplement des citoyens. Si l'on prend en ligne de compte les cinq dernières années, on remarquera que durant la sécheresse de 2007, il n'y a eu que trois morts et quinze personnes sauvées lors d'une dizaine d'interventions. Cela est tout simplement dû à la clémence du climat. Par contre, en 2008, il y a eu une recrudescence pour atteindre les huit morts dont deux asphyxiés par le gaz butane et six par l'inhalation de monoxyde de carbone. Le bilan aurait pu être plus lourd si les sapeurs-pompiers n'avaient pas été appelés à la rescousse et ne sont pas intervenus à temps. Ils ont sauvé 314 personnes. En 2009, il a fait très froid. L'utilisation de l'énergie fossile avait connu un regain. Mais c'est aussi l'année où le gaz naturel a le plus pénétré dans les communes. Bien que le gaz naturel a permis de mettre fin au calvaire de la pénurie de la bouteille de gaz butane, il n'en demeure pas mois qu'il fallait pour les entreprises privées d'être un peu regardantes lors des installations dans les vielles bâtisses. Le non-respect des normes d'habitation et de construction, les interventions sur les installations internes, l'absence de bouches d'aération ont fait que le nombre d'interventions des sapeurs-pompiers a été très élevé. Ceci grâce à l'ouverture de plusieurs unités de la Protection civile à travers les daïras de la wilaya. Bien que sur cinq décès, trois sont dus aux fuites du gaz. Les personnes sauvées in extremis sont au nombre de soixante.