Dans un championnat aussi moribond que le nôtre, les transferts se font à coups de milliards. Sonnantes et trébuchantes, des sommes colossales sont offertes sur un plateau à des joueurs, ou du moins ce qui en ressemble, qui ont compris tous les jeux sauf le leur. Ils changent de club comme ils changent de chemises ramassant au passage un argent fou sans en offrir la contrepartie. Chaque année, ils reviennent à la charge profitant de la largesse des présidents des clubs qui ne sont là que pour gaspiller l'argent public sans jamais se soucier du développement de notre football ni du bien être des jeunes délaissés à leur triste sort. On dit que l'argent mal acquis ne profite jamais, mais ces joueurs en profitent vraiment même s'ils savent pertinemment qu'ils ne le méritent pas. Ils se sont enrichis sans jamais rien donner au football, ni offert du beau spectacle aux spectateurs qui ont finalement déserté les stades à force d'assister à du pousse ballon digne des matches de quartier. Tellement cet argent est facile à gagner qu'il donne de la salive aux Algériens qui rêvent tous de devenir un jour footballeur. Qui de nous ne rêve-t-il pas de le devenir ? Il existe même des pères de familles, cupidité oblige, qui incitent leurs progénitures à quitter les bancs d'école pour aller fréquenter les stades dans l'espoir de tirer les dividendes. Malgré tout cet argent injecté qui circule dans notre football, celui-ci n'arrive pas à sortir la tête de l'eau. Surtout ne vous fiez pas à la qualification aux résultats réalisés par notre équipe nationale dont la composante est issue de l'émigration. Sinon on n'aurait jamais fait le voyage de l'Afrique du Sud. Le professionnalisme arrêtera-t-il cette mascarade et ce gaspillage inutile d'argent ? A la façon dont les choses évoluent, la gabegie a de beaux jours devant elle avant que notre football retrouve saque notre football retrouve sa verve.