La protection des produits algériens contre la contrefaçon passe d'abord par leur labellisation et certification, ont affirmé hier les participants au Séminaire international sur la propriété industrielle. Les participants ont souligné, au troisième et dernier jour du séminaire, la qualité des produits algériens notamment agricoles, estimant que ces derniers devraient être labellisés et certifiés dans le but d'être, à la fois, commercialisés sur des marchés à l'étranger et protégés contre le phénomène de la contrefaçon. Le séminaire qui a vu la participation de plus de 350 experts algériens et étrangers, venus de 30 pays, a constitué également une occasion pour constater la «lenteur» des procédures de normalisation en Algérie et la nécessité d'opter pour des méthodes plus rapides et plus efficaces à l'image de celles utilisées dans des pays comme l'Inde ou le Brésil. Ils ont affirmé que malgré la «qualité supérieure» de la production algérienne dans de nombreux secteurs, elle reste «méconnue» sur les marchés internationaux. Les séminaristes n'ont pas manqué de citer dans ce contexte l'exemple de la fameuse «Deglet Nour» (une variété de dattes qui n'existe qu'en Algérie), qui est écoulée sur des marchés internationaux notamment européens par des opérateurs étrangers. Placé sous le thème «La propriété industrielle et son impact sur le développement économique», les travaux du séminaire avaient débuté dimanche en présence notamment du directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), M. Francis Gurry.