La production trimestrielle du conglomérat a augmenté de 6 %, pour s'établir à 50 millions de tonnes lors du dernier trimestre de l'année. Cette hausse a été possible malgré la baisse de 9,3 % de la contribution de l'IOCC qui a dû composer avec une diminution de la disponibilité des équipements miniers et des conditions hivernales difficiles. La minière anglo-australienne a, également, établi un record de production pour l'année, avec un total de 185 millions de tonnes de minerai. Il s'agit d'une hausse de 8,6 % par rapport à 2009. Elle tient compte d'une augmentation de 6,2 % de la production de l'IOCC. Le minerai de fer représente environ 58 pour cent des bénéfices d'exploitation de l'entreprise. La production d'alumine, de bauxite, de borate, de coke et de dioxyde de titane était en hausse en 2010. Il y a, toutefois, eu une baisse de la production de charbon, de cuivre, de diamants et d'uranium aux Etats-Unis et en Australie. La production d'aluminium est demeurée pratiquement stable, à 962 000 tonnes pour le dernier trimestre, et 3,8 millions de tonnes pour l'année. Une fermeture partielle des installations de Laterrière, au Saguenay, en raison de l'explosion de transformateurs, a réduit la production d'aluminium d'environ 24 000 tonnes. De faibles précipitations de neige et de pluie dans cette région ont, par ailleurs, forcé Rio Tinto à acheter de l'électricité à Hydro-Québec. A la Bourse de New York, l'action de Rio Tinto a gagné 51 cents, à 71,56 dollars, au cours de la matinée.