Le 3e trimestre de l'année en cours a été marqué par le retour à la croissance dans le secteur des télécoms - non seulement aux États-Unis mais elle se répand ailleurs dans le monde. Et Alcatel-Lucent est de retour à la croissance - avec une augmentation à deux chiffres pour le chiffre d'affaires au troisième trimestre en hausse de 10,5%. Ce chiffre est également plus élevé que prévu et son résultat net est conforme aux attentes. En se basant sur les chiffres trimestriels, le groupe est en croissance plus rapide que celle du marché. Cette croissance se traduit en un bénéfice d'exploitation ajusté de 61 millions - plus du double de ce que nous avons enregistré au 2eme trimestre. Ainsi, les revenus s'élèvent à 4,074 milliards d'euros, en hausse de 10,5 % par rapport à l'année précédente et en hausse de 6,8 % par rapport au 2ème trimestre. La marge brute ajustée2 s'élève à 1,377 milliard d'euros, soit 33,8% des revenus. Le résultat d'exploitation1 ajusté2 est de 61 millions d'euros, soit 1,5 % des revenus. La trésorerie opérationnelle3 est de 193 millions d'euros. enfin la (dette) / trésorerie nette s'élève à - 190 millions d'euros au 30 septembre 2010. Dans ce sens, Ben Verwaayen, Directeur général du groupe s'est dit satisfait "des progrès réalisés dans le cadre de notre transformation, ainsi que l'illustrent au troisième trimestre des revenus solides et un meilleur niveau de rentabilité. Nos solutions suscitent un fort intérêt de la part de nos clients, comme en témoignent un niveau de commandes plus élevé qu'il y a un an et une part croissante de produits de nouvelle génération dans nos ventes. D'un point de vue géographique, au-delà de la forte dynamique déjà bien établie en Amérique du Nord, nous enregistrons un bon niveau de croissance en Inde, en Chine et en Russie, fort de nos récents succès commerciaux et de meilleures conditions de marché. Nous améliorons notre rentabilité globale par rapport au trimestre précédent, et par rapport au troisième trimestre de l'an dernier, même si notre mix produit et géographie est moins favorable qu'au deuxième trimestre 2010. " Il a ajouté que "l'excellence opérationnelle et la simplification de la complexité de notre organisation restent un objectif clé afin de mieux convertir la croissance de nos revenus en profits et trésorerie. Portés par la bonne dynamique de notre portefeuille de produits, nous anticipons une augmentation séquentielle significative de notre chiffre d'affaires au quatrième trimestre. Celle-ci, combinée à nos actions sur les coûts, va conduire à un fort effet de levier au niveau du résultat d'exploitation. Nous maintenons nos perspectives pour l'année 2010. " Les revenus du troisième trimestre, à 4,074 milliards d'euros, sont en hausse de 10,5 % par rapport au troisième trimestre 2009, et en hausse de 6,8 % par rapport au trimestre précédent. A taux de change et périmètre constants, les revenus sont en hausse de 2,9 % par rapport au troisième trimestre 2009, et en hausse de 6,8 % par rapport au trimestre précédent. Le segment Réseaux a enregistré une hausse à un chiffre de ses revenus par rapport au troisième trimestre 2009 grâce à une accélération de la croissance de l'IP et du mobile, en partie compensée par la baisse de l'activité dans le fixe. Les revenus de l'optique terrestre sont restés quasiment stables ce trimestre. Les revenus du segment Applications sont restés stables, tant pour les applications d'opérateurs que pour les applications d'entreprise. Le segment Services a connu une augmentation de ses revenus inférieure à 5 %, avec une bonne performance sur ce trimestre de l'activité de gestion de réseaux pour compte d'opérateurs. D'un point de vue géographique, l'activité est restée forte en Amérique du Nord avec une croissance à deux chiffres, et la tendance des ventes s'est améliorée dans toutes les autres régions du monde, en particulier en Asie Pacifique et en Europe de l'est avec des taux de croissance de l'ordre de 5 %. Plus spécifiquement, la croissance en Inde et en Russie a été significative et on constate une reprise ce trimestre en Chine. Le résultat d'exploitation1 ajusté2 du troisième trimestre est de 61 millions d'euros, soit 1,5 % des revenus. La marge brute ajustée2 s'élève à 33,8 % des revenus ce trimestre, par rapport à 33,4 % au troisième trimestre 2009 et à 36,1 % au deuxième trimestre 2010. La hausse de la marge brute entre les troisièmes trimestres 2009 et 2010 s'explique par le mix produit et géographie. La baisse séquentielle de la marge brute relève de l'évolution du mix géographie et produit, avec notamment moins de mises à niveau logicielles enregistrées au troisième trimestre qu'au deuxième trimestre. Les dépenses opérationnelles ont baissé de 0,7 % à taux de change constant entre le troisième trimestre 2009 et le troisième trimestre 2010, et ont augmenté de 5,9 % au niveau des résultats publiés, en raison de la reprise du dollar US. Séquentiellement, les dépenses opérationnelles ont baissé de 2,0 % à taux de change constant, et ont baissé de 2,4 % au niveau des résultats publiés, reflétant la baisse des dépenses administratives et commerciales suite aux actions menées sur ces coûts. Le résultat net publié (part du Groupe) est de 25 millions d'euros, soit 0,01 euro par action. Celui-ci inclut un produit exceptionnel relatif à une modification du régime d'avantages postérieurs à l'emploi de 30 millions d'euros avant impôts, et de 18 millions d'euros après impôts. L'impact des écritures d'allocation du prix d'acquisition de Lucent s'est élevé à 72 millions d'euros avant impôts, et à 43 millions d'euros après impôts. Alcatel-Lucent réitère ses perspectives pour 2010. Malgré la pénurie de composants qui impacte notre chaîne d'approvisionnement, la demande d'équipements de télécommunications et de services associés se redresse en raison du trafic de données en plein essor et de la nécessité d'augmenter l'efficacité du réseau. Pour cette raison pour 2010, Alcatel-Lucent continue à estimer que le marché des équipements de télécommunications et des services associés devrait croître de façon nominale (soit entre zéro et 5%). Alcatel-Lucent se donne aussi comme objectif d'atteindre un résultat d'exploitation1 ajusté2 compris entre 1% et 5% de ses revenus.