Jeudi, en fin d'après-midi, vers 18h, un grand attroupement se produit aux abords de la petite ruelle qui longe la face ouest de la mosquée «El Atik», au centre de la ville. Des gens du voisinage accourent vers une des maisons situées dans le prolongement de la ruelle en contrebas, alertés par les appels au secours de la mère de famille. Les personnes alertées sont montées dans une chambre construite au dessus de la bâtisse, pour constater le jeune R.hassen, âgé de 26 ans, pendu au bout d'une corde passée autour de son cou. Les hommes de la Protection civile une fois sur les lieux ont bien sûr tenté de ranimer le jeune homme, et les massages cardiaques pratiqués n'ont pas suffit à le ramener à la vie. Le corps a été évacué sur les urgences médico-chirurgicales de l'hôpital de Khémis-Miliana, mais en vain, la mort avait fait son oeuvre. La dépouille a été déposée à la morgue en attendant les conclusions de l'enquête initiée par les services de la Police judiciaire de la Sûreté de daïra de Khémis-Miliana. Elle aura pour tâche de déterminer les causes qui ont prévalu à ce drame. Le jeune Hassen était chômeur, mais avait un petit étal de confiserie non loin du domicile familiale mais, en même temps, gardait pour quelques dinars, les véhicules qui venaient stationner dans cette rue commerçante et souvent très animée. Cependant, des riverains se désolent que dans ces cas, où les équipes de secours ont engagé une course contre la montre, où chaque seconde gagnée compte et pourrait sauver une vie humaine, malheureusement, il se trouve que la rue des frères Moudjar est bloquée à la circulation par des arceaux érigés depuis près de 20 ans... même en cas d'incendie, les sapeurs-pompiers ne peuvent accéder dans ce passage à partir du carrefour du centre-ville, ajoute-t-on.