Le site pour l'implantation du futur port de pêche, de plaisance et de réparation navale, d'envergure nationale, vient d'être désigné par une commission chapeautée par la DTR, comprenant aussi les directions de la pêche, du tourisme, de l'environnement et aussi deux représentants des pêcheurs. Le premier site initialement désigné, l'ancienne plage de Stidia, a été enfin écarté du fait de la faiblesse du tirant d'eau et aussi pour éviter à des dizaines d'habitations mitoyennes la démolition, et aussi afin de préserver l'ancienne plage et sa géographie particulière. Selon le DTP, le choix final a été porté sur un site accidenté situé sur le côté est de Stidia, plage présentant un très fort tirant d'eau et non exposée au vent nord-ouest du fait de sa proximité avec la baie d'Arzew. Le phénomène d'ensablement sera écarté au futur parce que l'infrastructure portuaire sera implantée dans une zone très rocheuse. Les études confiées au LEM (Laboratoire d'études maritimes) seront incessamment lancées, souligne le DTP. Par ailleurs, un étude technique pour la réalisation d'un troisième bassin au niveau du grand port de Mostaganem vient d'être confiée au bureau d'études français SOGREA. Cette extension permettra au port de disposer de 20 ha de superficie supplémentaire d'un tirant d'eau avoisinant les 12 m de profondeur, pour permettre ainsi de drainer un trafic supplémentaire de 1,5 million de tonnes par an. A noter que le futur port de pêche de Stidia ainsi que celui de la Salamandre, en voie d'achèvement, feront la réception de 215 unités de pêche, tout types confondus, amarrées actuellement au grand port, qui souffre depuis longtemps de sa mixité pêche et commerce. Par ailleurs, le port de Sidi Lakhdar, d'une capacité de réception de 70 embarcations, est victime depuis sa réception en 2006 du phénomène d'ensablement et d'envasement.
