Le président de la Ligue nationale de football, Mohamed Mecherara, qui occupe également le poste de numéro deux à la Fédération algérienne de football en tant que premier vice-président, se trouve actuellement en Suisse pour défendre la cause de la FAF. Mecherara s'est rendu en Suisse qui abrite le siège de la FIFA, en raison des menaces de cette dernière à l'encontre de la FAF. Ces menaces sont motivées par le prétendu usage de fumigènes et des produits pyrotechniques au stade de Blida, le 7 juin dernier, à l'occasion du match Algérie-Egypte (3-1) comptant pour la seconde journée des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2010. Les inspecteurs de la FIFA présents au stade Mustapha-Tchaker avaient signalé l'usage de fumigènes par un groupe de supporters, sachant que la Fédération internationale a durci ses lois pour dissuader l'utilisation par les supporters de toutes sortes de produits pyrotechniques afin de lutter contre la violence. Pour rappel, bien avant le match Algérie-Egypte, les responsables de la FAF avaient appelé le public à ne pas siffler l'hymne de l'équipe adverse et d'éviter de lancer des fumigènes. C'est dans ce sens, que la FAF tentera de défendre sa cause. Selon des informations parvenant de la Fédération, la FIFA pourrait infliger une sanction financière à l'Algérie, d'autant plus que la nouvelle réglementation de l'instance du football mondiale prévoit la défalcation de points à l'équipe qui reçoit et dont les supporters font montre d'un mauvais comportement. Ces sanctions peuvent aller jusqu'à la disqualification de l'équipe dont les supporters sont incriminés, ce qui n'est pas le cas de l'Algérie, rassure-t-on à la FAF. C'est dire que les supporters de l'équipe nationale devraient désormais éviter de recourir aux fumigènes et autres feux de Bengale au risque de pénaliser l'équipe nationale dont les résultats sont plus qu'encourageants. Car il serait regrettable que tous les efforts consentis par la FAF, le staff technique et les joueurs soient gâchés par des supporters irresponsables et inconscients quant à l'impact que pourraient avoir leurs comportements.