La fermeture de la polyclinique du plus grand quartier de Boudghène (plus de 12.000 habitants) de la ville de Tlemcen, depuis juin 2006, a fortement réduit la couverture des besoins liés aux soins de plusieurs spécialités dont la médecine générale, la cardiologie, l'hématologie, la médecine interne, la chirurgie infantile, la gastroscopie, la traumatologie, l'ORL, l'oncologie, la gynécologie, la rééducation qui étaient dispensées dans cette policlinique. Aujourd'hui, les habitants qui attendent avec impatience la réouverture de cette infrastructure sanitaire entièrement rénovée, sont obligés de se rabattre sur les autres structures de santé limitrophes : Kiffane, Sidi Chaker, Agadir, Abou-Techfine, Chetouane et autres, ce qui surcharge ces établissements de santé. En effet, les centres de santé, du fait de leur faible capacité opérationnelle, ne peuvent résorber le déficit dans la prise en charge des ces multiples soins. Le personnel se bat avec les moyens du bord pendant que les difficultés s'accumulent surtout à certaines périodes de l'année où on enregistre un rush dans tous les centres de santé de Tlemcen. La polyclinique de Boudghène est fermée depuis bientôt 6 ans à cause d'importants travaux de réfection qui y sont engagés. Quand on connaît son poids dans la prise en charge des populations, on comprend l'écart ainsi créé dans la disponibilité des infrastructures sanitaires. Dans ce contexte, les habitants de ce quartier souhaitent la réouverture de leur infrastructure médicale de proximité. La balle est dans le camp des autorités concernées pour remédier à cette situation pour le bien du citoyen de ce grand centre urbain. A noter que le secteur de la santé a connu, ces dernières années, un saut qualitatif dans la wilaya de Tlemcen, ce qui a grandement rehaussé la qualité de la prestation des soins.