Rassurez-vous, je ne partirai pas» a décoché depuis Tiaret, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), dans un meeting électoral qu'il a animé, hier dans l'après-midi, à la salle omnisports «Belarbi Abdallah». Abordant son discours par ce qu'il a appelé le «complot ourdi» contre sa formation politique, le SG du FLN a estimé que «les intentions inavouées des uns et les ambitions léonines des autres se sont exacerbées, comme par hasard, après le dépôt des listes des candidats» a-t-il dit, entouré de ses onze candidats, représentant la capitale du Sersou. Dans une allusion à peine voilée à l'incident qu'ont connu le candidat tête de liste et trois de ses colistiers, mercredi dernier à Mahdia, Belkhadem a expliqué «qu'il s'agit là d'actes isolés fomentés par des individus qui croient qu'ils sont nés pour présider au destin des autres », a-t-il ironisé. «Tiaret étant pour le FLN ce que le roi est pour les jeux d'échecs», selon la formule d'un vieux briscard de l'ex-parti unique prononcée à la face du SG du FLN, ce dernier s'est dit «convaincu que certains voient en l'Algérie une sorte de compte en banque duquel on peut puiser de l'argent quand on veut et autant qu'on veut ». Face à une salle surchauffée, Abdelaziz Belkhadem s'est dit « profondément convaincu que l'Algérie n'est rien sans le FLN, et le FLN n'est rien sans l'Algérie» a-t-il conclu.