Le plan échafaudé par deux jeunes pour dévaliser une bijouterie a tourné à l'échec. La brigade de gendarmerie de Ouled Rahmoune a neutralisé les deux agresseurs à la suite d'une alerte donnée par le centre des opérations du groupement territorial, faisant état de l'agression du propriétaire d'une bijouterie située à la cité «Bellevue» de Ouled Rahmoune par deux individus non identifiés. Selon un bilan des activités de la Gendarmerie nationale durant la semaine écoulée, deux individus se sont présentés comme des clients chez le bijoutier, et pendant que le joaillier présentait la marchandise désirée, soit des bagues en or, au premier individu, le deuxième l'a aspergé de gaz lacrymogène en plein visage. Mais, lorsque la victime a commencé à hurler pour alerter les passants, les voleurs ont pris la fuite. Pour leur part et dès la réception de l'information, les éléments de la brigade locale se sont déplacés sur les lieux et avec l'aide de certains citoyens, A.M.A. et G.N.D., âgés de 26 ans chacun, ont été arrêtés dans un café au centre-ville. Soumis à une fouille au corps, ils ont été trouvés en possession des produits volés et ont été emmenés au siège de la brigade pour enquête. Confrontés à leur victime, celle-ci les a reconnus tout de suite. Présentés au parquet d'El Khroub pour vol avec violence, les deux individus ont été placés en détention préventive. Dans un autre registre, la brigade de Messaoud Boudjeriou a saisi dans le coffre d'une voiture de marque Peugeot 308, lors d'un contrôle sur la RN 79 et près du cimetière d'Ibn Ziad, plusieurs dizaines de canettes de bières et de bouteilles de vin, transportées sans autorisation. Le chauffeur S.D. âgé de 21 ans et son compagnon L.F. âgé de 24 ans ont été arrêtés pour transport illégal de boissons alcoolisés. Présentés au parquet de Ziadia, ils ont été écroués. Par ailleurs et lors de plusieurs opérations coups de poing menées dans plusieurs quartiers, les gendarmes ont procédé à l'arrestation de 10 individus impliqués dans des affaires de port d'arme prohibée, de détention et consommation de kif et de destruction de récoltes agricoles. Huit d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt et deux ont bénéficié de la liberté provisoire.