Le manque d'hygiène prévalant dans la principale commune de la daïra d'Aïn El Turck a grandement contribué à l'invasion d'un moustique appelé «tigré», dont la piqûre est douloureuse, soutiennent des habitants de cette localité côtière et même des estivants. Ce triste état de fait constitue presque le sujet principal dans les discussions des vacanciers, qui ont payé le prix fort pour un bref séjour en bord de mer. Certains pères de famille ont même été dans l'obligation de consulter un médecin spécialiste pour un remède contre les dégâts causés par cet insecte. «Ce ne sont en réalité que les conséquences de ces montagnes d'ordures, qui demeurent entassées sur la voie publique durant des jours. La nuit, nous arrivons difficilement à dormir avec ces nuées de moustiques et autres moucherons, qui envahissent notre lieu d'hébergement », a fait remarquer avec une pointe de dépit un estivant, venu en famille d'une ville limitrophe à la wilaya d'Oran, pour séjourner dans le village de Cap Falcon. Des propos similaires ont été formulés par nombre d'autres vacanciers, abordés au sujet des conditions de leur séjour dans cette région côtière. Nos interlocuteurs ont encore déploré la présence de meutes de chiens et de différents animaux nuisibles, plus particulièrement les rats, ayant proliféré à la faveur de l'insalubrité ambiante, qui règne en cette période des grandes chaleurs. « Personne, parmi les responsables locaux, ne semble se soucier de cette situation de déliquescence. Nous ne représentons en toute vraisemblance que des chiffres qui seront gonflés au maximum et ce, pour annoncer en grande pompe à la fin de la saison estivale le nombre de vacanciers qui a séjourné dans cette région », a commenté un fonctionnaire, qui a fui avec sa famille les fortes chaleurs prévalant dans le sud du pays, son lieu de résidence. Le même son de cloche se fait entendre chez d'autres estivants, qui ont estimé que « les opérations de démoustication n'ont à priori pas été opérées conformément aux règles élémentaires qui exigent que l'insecte soit anéanti en phase d'incubation ». Selon nos interlocuteurs, ce malheureux constat a été relevé dans certains établissements hôteliers, jalonnant ce littoral, point de chute d'un rush estivale considérable, et dont les gérants proposent sans sourciller des prix de nuitées dépassant tout entendement. Ce qui a fait dire à un estivant originaire d'une ville de l'Est « nous n'avons pas pour notre argent bien que nous avons déboursé d'énormes sommes ». Une remarque qui a été formulée à l'unanimité par les vacanciers abordés à ce propos, qui ont également déploré ce qu'ils ont qualifié de « flagrant laisser-aller » ayant contribué à l'émergence de cette pitoyable situation.