Le résultat de la rencontre avancée opposant le MCA à l'ASMO a été favorable au doyen qui se donne de l'air aux dépens d'une équipe asémiste où la bonne volonté ne suffit pas à masquer les lacunes. Aujourd'hui donc, suite et fin de cette cinquième étape où les affiches foisonnent et où, franchement, le suspense planera. Est-ce que cela est dû aux retombées des préparations effectuées dans de différents pays ? La question est posée lorsqu'on voit la différence de rendement entre plusieurs formations. A tout seigneur, tout honneur. Les Harrachis se déplacent à Tadjenanet où le Difâa local les attend de pied ferme et se dressera sur leur chemin. Il se trouve en effet que le CRBT a affiché une rassurante solidité au stade Habib Bouakeul. Ceci revient à dire qu'on s'attend à un débat serré où les défenses auront un rôle primordial à jouer. A Constantine, le stade Hamlaoui fera certainement le plein au vu de l'affiche entre un CSC dynamique et l'USMA. La différence de styles ainsi que la volonté de rafler la mise devraient assurer le spectacle où tout pronostic est malaisé à formuler. La décision pourrait survenir grâce à une individualité. Sur ce plan-là, l'équipe de Soustara est bien pourvue avec un Belaïli en grande forme. A Oran, le stade Ahmed Zabana abritera un grand classique du football national où les situations respectives des deux protagonistes constituent un fort attrait. En effet, le MCO entend mettre fin à la spirale négative qui l'a propulsé dans les profondeurs du tableau face à un CRB invaincu. Le MCO est décidé à arracher sa première victoire, et ce débat s'annonce serré. De son côté, le MOB, désormais drivé par Amrani, se déplace au stade du 8 Mai 1945 pour se mesurer à l'Entente qui se trouve dans une période creuse. C'est donc Amrani qui est chargé de remettre de l'ordre dans une maison qu'il connaît fort bien. En tout cas, cette particularité constitue un avantage. A Tizi Ouzou, l'espoir est revenu après le match livré face au CRB où les coéquipiers de Doukha ont frôlé la victoire. Libérés psychiquement, ils auront l'opportunité de glaner leur première victoire face au promu, le RCR. Mais pour que ce projet se réalise, il faudrait que le secteur offensif, si discret jusqu'à présent, doit faire preuve de réalisme. D'ailleurs, l'entraîneur Dominique Bijotat a insisté sur l'animation offensive. On en saura plus cet après- midi, et il faudra prendre en compte la déclaration du coach du Rapid Benyelles au pied de la lettre : « On ira à Tizi Ouzou pour chercher un bon résultat ». On termina ce tour d'horizon avec le débat NAHD-JSS. Au Nasria, le nouvel entraîneur Bouzidi s'est attelé à la tâche, en redistribuant les postes, surtout ceux de la défense, talon d'Achille de l'équipe. Or, la JSS est une équipe difficile à manier, même hors de ses bases. Les Bécharis sont invaincus et paraissent en mesure de ne pas revenir bredouilles de cette sortie dans la capitale.