Les acquéreurs des 628 lots de la cité du 1er Novembre, de Oued-Hamimime, situé à la limite administrative, entre les communes de Constantine et d'El-Khroub, souffrent de l'absence d'alimentation en eau potable (AEP) depuis la création du lotissement, parce que l'APC de Constantine refuse de réaliser le réseau interne pour amener l'eau aux robinets. Des citoyens de cette cité nous ont appelés, hier, pour nous signaler leur cas, en expliquant que les canalisations amenant l'eau, ont été faites par la direction de l'Hydraulique et sont achevées, mais cette dernière a stoppé les travaux à l'entrée de la cité, il y a de cela 2 ans. Les responsables de l'Hydraulique, disent-ils, ayant argué que la continuation des conduites d'eau, à l'intérieur de la cité, ne fait pas partie de sa mission mais des attributions de la commune. « Et depuis ce temps, nous ont-ils expliqué, nous ne cessons de relancer l'APC, secteur urbain d'El-Gammas, dont nous dépendons administrativement. Hélas, sans résultat probant. Nous nous alimentons à l'aide de citernes que les particuliers ramènent, ou bien quelques fois à la grande citerne qui passe à 500 m de nos habitations. Mais cette solution reste, tout à fait, aléatoire car il arrive aux responsables concernés de nous refuser le branchement. Dans cette situation, ont-ils considéré, nous pensons qu'il est indispensable, maintenant que nous soyons connectés au réseau d'AEP, comme tout le monde ». Les problèmes des riverains et leur revendication ont été portés, aussitôt, à la connaissance de Mme Bouchoul, déléguée du secteur urbain d'El-Gammas, qui nous a répondu qu'elle est au courant de ce problème. « Seulement, il faut savoir que ce lotissement comporte beaucoup de constructions illicites. Et c'est pour cette raison que les services de la municipalité de Constantine n'ont pas, encore réalisé, le réseau interne de la cité pour amener l'eau aux habitants réguliers. Informés de cela, nos interlocuteurs ont élevé de vives protestations affirmant qu'ils refusent de payer pour les autres, tout en reconnaissant qu'il y a, quand même, plus de 400 constructions illicites qui sont venues se greffer à leur cité. « Ce problème existe, certes, ont avoué nos interlocuteurs, mais ce n'est pas à nous de le régler, c'est aux autorités locales. Sinon, allons-nous rester éternellement sans AEP ? ». Retour chez Mme Bouchoul. Et celle-ci nous a promis qu'elle verra, aujourd'hui, auprès de ses responsables hiérarchiques s'il y a une possibilité de régler le problème des habitants du lotissement du 1er Novembre de Oued-Hamimime.