Sans attendre les résultats de l'analyse ADN, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh, a annoncé que l'auteur de l'attentat déjoué au siège de la 13ème Sûreté urbaine de Constantine a été identifié. Le terroriste, auteur de l'attentat déjoué au siège de la 13ème Sûreté urbaine de Constantine, «a été identifié en coordination avec les cadres chargés de l'enquête dirigée par le procureur de la République compétent», a indiqué dans ce cadre le ministre lors de la cérémonie d'inauguration, avant-hier, de la Cour de Tissemsilt. Il a ajouté que, conformément, aux procédures et à la nécessité de l'enquête, le nom de «l'auteur de cet attentat ne peut, à présent, être révélé». Sur ce registre, on a appris de sources sécuritaires que cette identification a été, relativement rapide à cause de la face ou la tête du terroriste qui n'a pas été défigurée par la déflagration de la bombe, et il a, tout juste, fallu dresser son portrait pour définir son identité d'une manière irréfutable, même si la procédure de l'analyse ADN suit son cours pour les besoins de preuves scientifiques. Une identification qui devrait aider les enquêteurs à remonter aux commanditaires de cet acte ignoble. Par ailleurs, Tayeb Louh a insisté sur la nécessité, pour les magistrats et fonctionnaires, de s'adapter avec la modernisation du secteur de la Justice en mouvement, affirmant que cette modernisation connaît un rythme accéléré. Le secteur de la Justice a, effectivement, enregistré une avancée considérable en matière de modernisation, un axe inscrit dans le projet de réforme globale du secteur qui a bénéficié de toute l'attention des responsables. M. Louh a relevé, à juste titre, que les nouvelles techniques utilisées dans le secteur de la Justice permettent une rapidité de l'information, en collaboration avec les services concernés par la lutte contre le crime organisé dont le terrorisme et le trafic de drogue notamment. Le secteur de la Justice, a expliqué le ministre, adopte la modernisation pour garantir les droits et les libertés des citoyens, en application des amendements de la Constitution, initiés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et des réformes du secteur. «Nous sommes certains que la garantie des droits et des libertés des citoyens nécessite la contribution de tous, à leur tête l'appareil judiciaire», a-t-il déclaré, en substance. Tayeb Louh a, au passage, insisté sur l'impératif de lutte contre les maux et la criminalité qui déstabilisent la société et affectent la quiétude du citoyen, tout en rappelant que les directives du président de la République obligent les magistrats et autres services concernés à les combattre.