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Elles occupent des caves et des buanderies depuis plusieurs années: Près de 1.300 familles en attente d'un relogement
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 11 - 2017

Près de 1.300 caves sont occupées illicitement par des familles à Oran. La majorité des caves sont réparties sur les quartiers de Yaghmoracen, USTO et Es-Seddikia.
Des mises en demeure ont été adressées aux occupants illicites pour évacuer les lieux avant de les traduire en justice. Nourries par l'espoir d'avoir un logement social, certaines familles n'hésitent pas à débourser de grandes sommes pour acheter une cave ou une pièce sur une terrasse. La crise de logement et l'exode rural ont poussé beaucoup de familles à occuper les parties communes des immeubles. Le moindre espace est détourné. Dépourvues du strict minimum des conditions de vie requises, pas d'aération, cohabitation avec les collecteurs de toutes sortes, taux d'humidité surélevé, odeurs nauséabondes des circuits d'assainissement, mitoyenneté avec les rats et autres insectes de tous genres, caves, terrasses et buanderies n'ont pas été épargnées.
Cette situation a mis ces habitations illicites au centre d'un commerce juteux. Le mois d'avril dernier, et dans le but d'actualiser la base de données en prévision des prochaines opérations de relogement, une opération de recensement des occupants des caves a été lancée. Les services de la wilaya, et à leur tête des représentants de la daïra, de la commune et de l'office de la promotion et de la gestion immobilière, se sont lancés dans une opération de recensement des familles habitant les caves et les terrasses au centre-ville et dans les différentes cités implantées à travers les secteurs urbains de la commune d'Oran. Ce sont des milliers de familles qui occupent les caves à Oran. Malgré la mise en place par l'OPGI d'une commission pour le recensement de son patrimoine détourné par des tierces personnes, le phénomène s'amplifie de jour en jour.
Pour faire face à cette situation, les services de la wilaya ont, semble-t-il, pris la décision d'assainir la situation de ces familles en procédant à l'élaboration d'une banque de données qui permettra de distinguer les nécessiteux des véritables squatteurs. Ces derniers attendent avec impatience le dénouement de leur crise de logement. Ces familles s'installent avec l'accord des habitants de ces immeubles, bien évidemment, même si des escarmouches sont de temps à autre enregistrées. Il s'agit, généralement, de personnes issues de familles résidant déjà dans ces immeubles mais qui ont fondé des familles et qui n'ont pas trouvé de logement pour s'installer. Elles font partie de celles qui ont déposé des dossiers de demande de logements sociaux auprès de l'OPGI et attendent leur tour pour être relogées.
L'OPGI a mis en place une commission spéciale qui s'est assigné les missions de recensement avec exactitude des biens détournés par des tierces personnes. Ce phénomène a pris de l'ampleur à la faveur de la loi de l'omerta observée par les riverains. Il y a aussi une complicité des occupants des immeubles. Les occupants des caves ont des pétitions signées par les locataires des immeubles et légalisées auprès des services de la commune dont ils se prévalent comme autorisations et justificatifs de leur présence dans ces lieux. « En tout état de cause, ces pétitions n'ont aucune valeur juridique ou administrative et ne peuvent tenir lieu de justificatif pour l'obtention d'un certificat de résidence ni comme pièces justificatives de l'occupation de fait des caves », selon l'OPGI.
Certaines familles, à la recherche d'un toit, n'hésitent pas à débourser de l'argent pour «acheter» une cave, une terrasse ou une buanderie. Ces transactions sont devenues au fil du temps un commerce juteux. «Cela dépend des quartiers où ces caves sont squattées, les prix peuvent différer selon le «standing» à l'exemple du centre-ville qui connaît une courbe ascendante», affirme notre source. On nous explique que les occupants des caves en ville «payent» entre 50 et 60 millions de centimes pour «l'acquisition d'une cave ou d'une buanderie car ils savent qu'ils seront tôt ou tard relogés».


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