Plus de 50 demandes de rééchelonnement des dettes ont été déposées auprès de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) d'Oran. Il s'agit de projets ANSEJ ayant bénéficié de crédits avant mars 2011. Les dossiers ont été transférés aux banques pour traitement. Ces nouveaux avantages accordés aux jeunes promoteurs ont été introduits par la convention, signée en septembre 2017, entre l'ANSEJ, le fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédits et les cinq banques publiques couvrant les crédits octroyés aux jeunes bénéficiaires de projets. Les porteurs de projets ayant bénéficié de crédits avant mars 2011 n'avaient pas les mêmes avantages que ceux octroyés actuellement. Avant 2011, le jeune promoteur était dans l'obligation de rembourser son crédit contracté auprès des banques, après une année seulement d'exploitation de son projet, alors qu'aujourd'hui, la loi lui octroie 3 ans de différé pour le faire. Toutefois, l'application de ces nouvelles mesures est soumise à conditions : le jeune promoteur doit prouver que le matériel est toujours en sa possession, qu'il est affilié au fonds de garantie et doit avoir remboursé 5 à 10% du crédit. Rappelons aussi que l'Ansej financera cette année plus de 900 projets de création d'entreprises à Oran, contre 110 financés l'exercice écoulé. D'autre part, pour cette année, l'Ansej va élargir son champ de financement pour inclure les jeunes issus de la communauté nationale résidant à l'étranger désirant investir dans la création d'entreprises. Ces jeunes issus de la communauté nationale établie à l'étranger pourront créer des micro-entreprises en Algérie et bénéficier des dispositifs d'appui à la création d'activités et ce, dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour encourager cette communauté à participer au développement de l'économie nationale. Par ailleurs, l'Ansej a développé cette année un service électronique pour permettre aux porteurs de projets de s'inscrire en ligne et de suivre leur dossier.