Quelque 400 promoteurs de projets relevant de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) ont introduit, depuis septembre 2017, des demandes de rééchelonnement de leurs dettes, a révélé hier, à Alger, la Directrice générale de l'Agence, Samira Djaider, «Il s'agit de projets Ansej ayant bénéficié de crédits avant mars 2011, et qui n'avaient pas les mêmes avantages que ceux octroyés actuellement», a précisé Mme Djaider, sur les ondes de la Radio nationale. Elle a rappelé qu'avant 2011, le jeune promoteur était dans l'obligation de rembourser son crédit contracté auprès des banques, après une année seulement d'exploitation de son projet, alors qu'aujourd'hui, la loi lui octroie 3 ans de différé pour le faire. Ces nouveaux avantages accordés aux jeunes promoteurs, a-t-elle relevé, ont été introduits par la convention, signée en septembre 2017, entre l'Ansej, le Fonds de caution mutuelle de garantie risques-crédits et les 5 banques publiques couvrant les crédits octroyés aux jeunes bénéficiaires de projets. Soulignant ,les efforts consentis par les pouvoirs publics afin d'encourager l'insertion professionnelle des jeunes et du succès de la micro-entreprise, Mme Djaider a estimé que cette dernière «exerce son activité très à l'aise» depuis l'application de la disposition consistant à différer de 3 années le remboursement des crédits.