Le Salon de la photographie de Tébessa prend son envol ! Et pour preuve, la tenue de la 1ère édition nationale (16-18 avril), une manifestation artistique qui tend à s'inscrire dans l'agenda des activités culturelles locales, avec comme slogan «Patrimoine, menaces du présent et incertitudes du futur». Les organisateurs comptent, à travers le programme connecté, explorer d'autres perspectives, d'un art photographique à multiples dimensions et messages, pour un simple objectif : comment rendre fonctionnelle la photo comme moyen d'expression, dans la valorisation et la pérennité du patrimoine, bien de l'ensemble de la collectivité ? Pour ce faire, une quarantaine d'artistes photographes venus de différents horizons, Biskra, Sétif, Tlemcen ou encore Boumerdès, Laghouat et Msila, et dans leurs bagages certains de leurs travaux fixés sur un support, avec l'idée d'échanger, de s'enrichir de leurs expériences respectives. A Tébessa, l'art photographique, grâce aux membres de l'association Minerve pour l'art photographique et le concours de la maison de la culture Mohamed-Chebouki se tracent un objectif : «laissons aux artistes le choix d'apporter leur contribution et appréciation subjectives soient-elles, d'un monde en perpétuel changement». Le Salon de la photographie est là aussi, afin de vulgariser une culture de la photo, dans un espace de libre expression, sans restrictions et sans paternalisme. Un art rendu accessible à plusieurs débutants au talent certain. Des couleurs et lumières mises au service d'un idéal, à savoir la valorisation d'un patrimoine national, culturel, artistique, archéologique, de sites naturels et de richesses à préserver et à promouvoir, souvent délibérément ignorées, marginalisées. Et la sortie prévue justement aux vestiges des ksours de Negrine, n'est-elle pas un moment fort pour rendre effectif ce projet ?