Le tout nouveau président de la République, Abdelmajid Tebboune, a nommé, hier, ses hommes de confiance dans des postes clés à la présidence de la République. Nouredine Ayadi, qui occupait depuis avril dernier le poste de secrétaire général de la présidence, a été désigné directeur de cabinet du président de la République. Il a été remplacé dans le poste de secrétaire général de la présidence par Mohamed Amine Messaïd, ancien chef de cabinet de l'ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal. Messaïd occupait auparavant le poste de président du holding tourisme. Le nouveau directeur du cabinet de la présidence, Noureddine Ayadi, avait été désigné le 27 avril dernier par l'ex-chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, en remplacement de El Okbi Habba. Noureddine Ayadi est né le 23 juin 1956 à Sétif. Il est diplômé de l'Ecole nationale d'administration (ENA) promotion1983. Le dernier poste qu'il avait occupé est celui de Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Il a été aussi ambassadeur d'Algérie en Argentine, au Mali et aux Pays-Bas (2015). Il a également servi à l'Administration centrale au MAE en qualité de directeur des Affaires politiques et directeur Amérique Latine. Haut cadre chargé du processus de dialogue inclusif inter-malien, amorcé en juillet 2014, Ayadi a pris une grande part à toutes les étapes du processus de paix et de réconciliation au Mali. De son parcours professionnel, ressort une expérience forte de 34 ans, axée essentiellement sur les grands dossiers stratégiques internationaux qu'il avait gérés au MAE, puis à la présidence de la République, en tant que chargé de mission, où il a eu à coordonner les travaux du Groupe interministériel chargé du suivi de l'action extérieure de l'Algérie, notamment dans les domaines de la lutte antiterroriste, du crime organisé et de l'immigration clandestine. Le président de la République a également nommé M. Bouakkaz au poste de directeur général du Protocole et Amrouche au poste de secrétaire particulier du président de la République. Le tout nouveau président de la République a, comme attendu par de nombreux observateurs, désigné des commis chevronnés de l'Etat dans les postes clés à la présidence. Les cadres nommés disposent d'une longue expérience et surtout ils entretiennent des réseaux de relations dans les rouages de l'Etat ce qui devrait faciliter les « réformes » promises par le premier magistrat du pays dans son discours d'investiture.