Les autorités locales veulent en finir avec les constructions illicites qui ont poussé comme des champignons, à travers tout le territoire de la wilaya. Ainsi 9 constructions illicites ont été démolies, jeudi à Es Sénia au lieu-dit «la CUMO». Les services de l'ordre et les responsables communaux étaient présents sur les lieux pour mener à bien l'opération de démolition après avoir mis en demeure les occupants de ces taudis. Aucun dérapage n'a été signalé lors de cette opération. Ces constructions ont été érigées à proximité de l'école primaire «Othmane Bey». La prolifération des constructions illicites pose toujours problème pour les autorités publiques. En dépit des efforts déployées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre les constructions illicites, des personnes, de tous bords, et surtout venant des wilayas limitrophes, s'implantent quasi quotidiennement dans ces bidonvilles. Certaines de ces familles vivant dans des conditions de précarité et d'insalubrité ont déjà vu leurs baraques démolies mais sont revenues malgré cela, faisant fi de toute loi. En janvier, 40 de constructions illicites ont été démolies à Es-Sénia dont 15 à la cité «la CUMO» et 25 autres dans la zone industrielle, près du chemin de fer, dans la même commune. Les pouvoirs publics semblent fermement décidés à en finir, définitivement, avec les baraques qui ceinturent complètement la ville d'Oran et ses environs et de lutter contre toute nouvelle construction illicite. La wilaya avait insisté, à plusieurs reprises, à plus de rigueur dans l'application des lois contre toute forme d'agression sur les terres agricoles et autres domaines. Cette démolition permettra de barrer la route à d'autres squatteurs et éviter que de nouvelles familles s'installent et revendiquent des logements. Les services de la wilaya ont averti à maintes reprises que ces derniers risquent de se voir délogés même si besoin par la force publique et d'être poursuivis en justice. Ces derniers disposent de toutes les données vérifiées et complètes, recensant les occupants des sites précaires devant être touchés par les prochaines opérations de relogement. Suite aux dernières opérations du genre, le nombre d'habitation illicites a explosé. Pour plusieurs citoyens, demeurer dans des bidonvilles est synonyme d'une attribution imminente d'un logement ou du moins une pré-affectation.