Lors d'une réunion d'évaluation, tenue hier samedi, avec les directeurs de wilayas, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, a insisté sur la «nécessité d'alléger les procédures administratives et des dossiers à fournir, et la levée des entraves bureaucratiques et le bon accueil des opérateurs, autant d'actions à mettre en oeuvre pour améliorer le climat des affaires et encourager l'entrepreneuriat». Déclinant la nouvelle politique de son secteur, Ahmed Zeghdar, a instruit les directeurs de wilaya de l'Industrie pour mettre en œuvre «une transparence dans les procédures afin d'améliorer et de renouveler la relation entre l'administration et l'entrepreneur», révélant que toutes les wilayas seront dotées des moyens nécessaires pour une numérisation des systèmes de gestion, « en vue de faciliter leur travail». «Augmenter la part du secteur industriel dans le produit national brut et la croissance économique, à condition de veiller à améliorer l'environnement de l'entrepreneur pour lui permettre de booster sa compétitivité et contribuer à la création de la valeur ajoutée», a-t-il insisté. «L'année 2022 sera réellement une année de l'économie par excellence, surtout que la loi sur l'investissement a été revue et améliorée, l'attribution du foncier industriel et l'octroi de crédits bancaires facilités», a encore déclaré le ministre de l'Industrie, ajoutant que «l'Etat a les moyens de consolider le tissu industriel national et l'encouragement de l'entrepreneuriat dans le domaine de la transformation surtout». Annonçant une série de nouvelles mesures dont la facilitation de l'accès au foncier industriel dans l'optique d'augmenter la part des exportations hors hydrocarbures, Ahmed Zeghdar, a révélé que cinq (05) milliard de dollars d'exportations ont déjà été réalisés, « avec des prévisions de l'ordre de 7 milliards de dollars d'ici la fin de l'année en cours». Le ministre de l'Industrie a également fait savoir que son département œuvre à la création d'un groupe professionnel (Cluster) pour les industries électriques en vue de développer cette filière stratégique, concourir à la complémentarité entre ses différentes entreprises, ce qui va nous permettre d'atteindre 1,2 milliard de dollars d'exportations de produits fabriqués localement». Zeghdar a surtout insisté, à l'adresse des directeurs de wilaya, sur «la nécessité de rester à l'écoute des entrepreneurs du secteur, et veiller à mettre en pratique la nouvelle politique du département de l'Industrie», précisant que «plus de mille doléances, introduites par les investisseurs auprès du médiateur de la République, ont déjà été prises en charge». Concernant l'importation de véhicules neufs, Ahmed Zeghdar, a indiqué que son département «n'a reçu aucune autorisation à ce jour ». « Nous avons une nouvelle vision de ce dossier, et nous somme en train de recenser tous les opérateurs activant dans ce domaine au nombre de 42, le tout dans l'objectif d'arriver à une véritable industrie de fabrication automobile dans un délai de 3 années à partir de l'importation du premier véhicule, avec un taux d'intégration élevé », a-t-il conclu.