Le parquet de Maghnia a ouvert une enquête approfondie sur des «soupçons d'administration de substances nuisibles à l'aide d'une seringue» sur une fillette âgée de 9 ans à Sidi Medjahed (daïra de Béni-Boussaid) et ce, conformément au code de procédure pénale stipulant que «l'administration de substances nuisibles ayant porté atteinte à l'intégrité physique ou psychique d'autrui est punie des peines mentionnées à l'article 11 alinéa 3 suivant les distinctions prévues par ces articles». En effet, selon un communiqué du procureur de la République près le tribunal de Maghnia, une plainte a été déposée le 27 février 2023, vers 19 h, auprès de la brigade de la gendarmerie nationale de Sidi Medjahed, par un parent qui affirme que sa fillette a été piquée au bras par des inconnus, à l'heure de sortie des classes d'une école primaire de cette même ville. Selon le même communiqué, les résultats de l'examen médico-légal, les analyses et les prélèvements effectués le 01 mars 2023 sur la victime se sont avérés négatifs. Par ailleurs, sur instruction du parquet, les éléments de la police judiciaire mènent leurs investigations, afin d'arrêter les coupables et connaître leurs réelles motivations. Dans la wilaya de Naâma, les services de la Police judiciaire relevant de la compétence du tribunal d'Aïn Sefra ont enregistré une plainte au sujet d'un élève qui a été piqué avec une aiguille par une inconnue, selon un communiqué publié par cette institution judiciaire. Les services de la sûreté de daïra d'Aïn Sefra ont enregistré, le 6 mars, une plainte du tuteur d'un enfant affirmant que son fils âgé de 6 ans, élève en 1re année primaire a été piqué le 5 mars à la sortie d'école par une inconnue qui portait un niqab. Le communiqué souligne qu'après un examen médical de l'enfant et des analyses, les résultats des examens n'ont révélé aucun symptôme concernant son état de santé. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet près le tribunal d'Ain Sefra pour arrêter l'auteur et connaître les tenants et aboutissants de cet acte criminel qui cible une catégorie de la société qui bénéficie d'une large protection juridique, ajoute-t-on dans le communiqué du tribunal d'Aïn Sefra. De mystérieuses piqûres à la seringue se sont multipliées un peu partout, ces derniers temps, principalement dans les parages des établissements éducatifs, au point que la justice a réagi en mettant en place un dispositif spécifique de veille en collaboration avec la police et la gendarmerie, pour lutter contre ce type d'agressions et poursuivre les auteurs impliqués devant la justice.