Partis accomplir le petit pèlerinage (Omra), 100 pèlerins algériens, dont 60 femmes, la majorité des concernés en âge avancé, se sont retrouvés SDF suite à leur expulsion de leurs chambres d'hôtel en Arabie Saoudite, selon l'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE). Durement affectés par cette mésaventure, les pèlerins ont lancé un appel de détresse au ministère du Tourisme et l'Office national du hadj et de la omra (ONHO), sollicitant leur intervention pour les rétablir dans leur droit, selon une publication sur la page facebook de l'APOCE. Soulignant dans ce sens que le directeur de l'hôtel a exigé des pèlerins de quitter l'hôtel suite à l'expiration de la durée du contrat. Sans donner plus de détail à propos de la durée de ce contrat de réservation des chambres d'hôtel. Ajoutant que l'agent saoudien se fiche éperdument du sort des pèlerins face à l'agence de tourisme algérienne qui se dérobe à sa responsabilité et qui demande aux pèlerins de l'argent supplémentaire. L'APOCE précise dans sa publication que le ministère du Tourisme est au courant du nom de l'agence de tourisme algérienne après la présentation par ses soins du dossier en question la semaine dernière. « Y a-t-il quelqu'un pour faire un geste qui préserve la dignité de ces pèlerins » ? s'est-on interrogé. Dans une autre publication, précédent celle relative à la mésaventure des pèlerins, l'APOCE avait mis en garde les candidats au pèlerinage contre le mauvais choix des agences de tourisme chargées de l'organisation du pèlerinage. Sous le titre «comment choisir l'offre adéquate des services hadj et omra», l'APOCE signale l'erreur répandue que représente le penchant des pèlerins à aller vers les agences de tourisme qui pratiquent des prix bas, alors que le coût dépend de plusieurs paramètres variables. Comme le type de vol, qu'il soit direct ou indirect, ainsi que la durée du voyage et l'aéroport d'arrivée, bien qu'il soit rare de choisir l'aéroport de Yanbu du fait de son éloignement. Aussi, il y a le classement de l'hôtel et sa proximité du «Haram», sa zone de localisation, par exemple, sa voie d'accès surélevée, ou lointaine, qui nécessite un transport. Et la qualité de la nourriture, le nombre de repas qui peut ne pas être disponible, étant optionnel chez la plupart des agences. Il y a également le nombre et le niveau des guides, car certaines agences ne fournissent pas de guide permanent, qui rend parfois visite aux pèlerins de la omra et certains n'ont de guide que le nom, affirme-t-on. Dans le même volet, il y a la durée du séjour à Médine, bien que rarement, par exemple, le séjour soit d'un jour, généralement celui-ci est de 4 jours, ajoute la même source. Par conséquent, relève-t-on, pour les personnes âgées, ce qui leur convient le mieux c'est de choisir un hébergement près de l'hôtel et le choix du voyage direct, ainsi que la disponibilité de la nourriture et une attention extrême, contrairement au jeune, qui peut supporter la durée du voyage indirect et s'occuper lui-même de la demande des services. «Ne vous laissez pas abuser par des termes de marketing dénués de sens», prévient la même source. Donnant dans ce cadre l'exemple des formules fausses les plus usitées, annonçant des hôtels de proximité à Médine, alors qu'il n'y a pas d'hôtel loin à Médine, ou des « bus modernes et climatisés », alors que c'est une obligation pour toutes les agences, et qu'il n'y a, donc, aucun avantage dans tout cela.