Le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a lancé des messages rassurants aux parents d'élèves et encourageants pour les fonctionnaires de son secteur. Dans ce cadre, il a affirmé, hier, depuis la wilaya d'El Bayadh, que la rentrée scolaire de l'année 2023-2024 sera réussie grâce à la mobilisation et à l'engagement de tous. M. Belaabed a indiqué, lors de la conférence de presse qu'il a animée en marge de l'ouverture de la rentrée scolaire, que cette rentrée sera «réussie compte tenu des efforts et des préparatifs engagés sur les plans matériel, humain, pédagogique et structurel», tout en soulignant qu'il est trop tôt pour faire une évaluation à ce sujet. Selon le premier responsable du secteur, la rentrée scolaire n'a enregistré aucun retard, et sa date a été fixée en fonction de l'organisation de l'encadrement. Expliquant dans ce contexte que le secteur a procédé au recrutement de 3.587 enseignants diplômés des écoles supérieures des enseignants, plus de 12.000 enseignants d'éducation physique et sportive et plus de 4.000 nouveaux enseignants de la langue anglaise pour les élèves de la quatrième année primaire, outre l'enseignement contractuel, faisant qu'il n'y a pas un groupe d'élèves qui ne soient pas encadrés. Abordant les nouveautés de cette rentrée scolaire, il a fait savoir que son département ministériel compte «poursuivre le processus d'introduction de la langue anglaise en cinquième année primaire, à partir de l'année prochaine, après que cette année ait été consacrée à son introduction en quatrième année». Ajoutant dans cet ordre que «cette année verra également l'introduction de la filière des arts en troisième année secondaire et l'organisation du baccalauréat en 7 filières pour la première fois». Le ministre a précisé en outre que « les inscriptions des candidats aux examens scolaires nationaux débuteront en novembre » à travers la plateforme de l'Office national des examens et concours (ONEC). Concernant l'introduction de l'éducation routière dans les trois cycles, le ministre a affirmé que cette matière sera enseignée sans augmentation du volume horaire, soulignant qu'elle a été intégrée au primaire dans l'éducation civique et aux cycles moyen et secondaire dans des matières comme les langues. M. Belaabed a également salué le rôle de la numérisation pour faciliter le processus de contrôle des besoins du secteur en enseignants et en scolarisation des élèves notamment les nouveaux. Non sans rappeler les instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, portant «approbation du statut particulier des personnels de l'éducation avant la fin de l'année en cours». Le ministre a confirmé dans un autre registre que le nombre de bénéficiaires de la prime de scolarité a connu une hausse cette année, atteignant 3,5 millions de bénéficiaires, soit un tiers des élèves qui en ont bénéficié. Par ailleurs, le ministre a dévoilé l'évaluation de l'examen du BEM pour le passage vers le secondaire, précisant dans ce sens qu'il y aura un travail à effectuer concernant le passage du collège au lycée et que l'opinion serait informée en temps opportun. En revanche, il a réfuté catégoriquement l'annulation de l'examen du certificat d'enseignement primaire cinquième. Soulignant que l'examen avait été évalué et que les modifications nécessaires avaient été apportées pour l'activer. Expliquant dans ce sillage que son département a abandonné l'examen de la 5e après qu'il ait été réévalué par les superviseurs, et que l'examen sera remplacé par le système d'évaluation des acquis, qui sera bénéfique pour l'élève. Le tout s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'action du gouvernement, notamment en ce qui concerne la révision et l'adaptation du système des examens scolaires. L'approche du dossier est une approche scientifique systématique attestée par des spécialistes. Le ministre de l'Education a indiqué dans ce sens lors du séminaire national consacré à l'évaluation des acquis des élèves de l'enseignement primaire que des ateliers spéciaux ont été organisés avec la participation des cadres du secteur pour évaluer et contrôler les processus de la rentrée scolaire et les manuels scolaires.