Depuis que leur maison fut démolie dans une opération de relogement en décembre de l'année passée, une famille composée de sept membres dont un malade mental et une divorcée crie haut et fort qu'elle habitait cette maison depuis plus de 15 ans. Le père, M. Abdelkader, jure par tous les dieux, documents à l'appui, que sa famille était victime d'une omission lors de l'opération de recensement et qu'aucun responsable n'a voulu prendre sa situation en considération, un reçu d'électricité datant de l'année 2002 et certificat de décès de son père décédé dans la même année et dans cette même maison ne lui ont pas épargné la décision de l'exclusion de la liste des relogés. Ce citoyen, jurent certains bénéficiaires de cette opération n'ont habité Aïn-El-H'djar que depuis huit à dix ans, alors que sa maison fut parmi les premières à être construites, les responsables à qui des correspondances ont été adressées n'ont pas bougé le petit doigt ne serait que pour vérifier de nouveau et refaire une enquête, disait-il avec regret et ajoute que toutes ses tentatives pour se faire entendre sont restées vaines. Enfin, il interpelle encore une fois les consciences des responsables afin de lui trouver une solution et lui préserver sa dignité