L'Association des démunis et aides aux personnes handicapés « Taha Moussa » a fait une tournée à travers le territoire de la wilaya de Mascara à la recherche de cas d'enfants de la lune ou « Xeroderma Pigmentosum » qu'elle compte prendre en charge, cette frange de personne se trouve à l'abandon avec une maladie effrayante, étrange qui a pris naissance dans notre société, ça va paraitre une plaisanterie pour certains mais il existe bel et bien des enfants de la lune sur terre à travers le monde voire même au niveau de notre wilaya. Qu'est ce qu'un enfant de la lune ? Il s'agit tout simplement de cas d'une maladie étrange effrayante « Xeroderma Pigmentosum » mais bien réels dans notre proximité, ces cas extrêmes sont condamnés à vivre dans l'obscurité loin de la lumière du jour qui provoque des ravages dans leur composante physique (cancer de la peau , troubles de vision et autres aléas multiples) fuyant les rayons ultra-violets du soleil, ils se réfugient dans l'obscurité. Imaginez un seul instant la vie de ces malheureux appelés à se cloitrer à la maison loin de la lumière du jour, isolés de leurs collègues et amis ? Imaginez le calvaire des parents résignés qui assistent impuissants à ces scènes dramatiques sans pouvoir intervenir pour faire bénéficier à leurs progénitures les plaisirs de la nature ? Comme thérapie, la science prévoit dans un premier temps un appareillage semblable à un scaphandre isolant tout le corps du malade qui peut se mouvoir à l'extérieur mais sans se découvrir. Mais non seulement cet appareillage est fort couteux pour les cas enregistrés localement, mais l'enfant se sent également frustré dans sa tenue d'extra terrestre, diminué par rapport à ses camarades sains. Imaginez un seul instant le fait de vivre sous un masque en permanence pour un enfant au milieu de ses camarades ? Mais c'est toujours un acquis supplémentaire qui lui permet de sortir de l'obscurité et s'intégrer parmi ses camarades. L'Etat s'est penché sur ces cas extrêmes en désignant des enseignants pour assurer la formation de ces cas particuliers, elle a même prévu des environnements spécifiques pour cette catégorie de malades d'un genre nouveau, mais l' exécution sur le terrain tarde à se concrétiser alors que les intéressés souffrent le calvaire dans leur chair et dans leur conscience. Comme cela n'arrive pas seulement aux autres, elle peut nous arriver au moment où l'on s'attend le moins. Notre wilaya compte déjà trois cas connus qui sont signalés à Ain Farés, Tighennif et Ghriss, dont la plus connue est Kheira qui a toujours élu place sur le pont du jardin Pasteur avant de s'installer à Tighennif, deux autres cas sont connus au niveau de la Commune de Takhmaret pendant que d'autres demeurent toujours cachés et personnes ne sait où ils se trouvent.