Dir-El –Kef, un douar recensant prés de 70 familles et se trouvant à quelques 7 km au nord - Ouest du chef-lieu de Daïra D'Ain Kermès, se trouve privé d'électricité depuis l'indépendance alors que l'on recense dans cette région quelques 14 Chahid qui sont tombés au champ d'honneur pour éclairer avec leur noble sang dans les confins de l'Algérie… « l'on ignore quelles sont les normes qui régissent la répartition de l'énergie électrique dans notre wilaya s'interroge un habitant de cette région qui ajoute « je suis né en 1936 dans ce douar, « dir El-Kef » et mes quatre grands aïeux ont grandi et sont morts dans cette région et quoique les poteaux d'alimentation en énergie électrique font leur passage, soit à 500 m de notre habitation, rien n' a été fait depuis notre existence et l'on fait recours aux bougies , et des familles qui se comptent sur les doigts des mains font usage de moteurs électriques pour s'alimenter en énergie électrique. Nos enfants trouvent des difficultés pour répondre aux exigences de la scolarité….. Heureusement M. le wali a tenu sa promesse et a injecté une enveloppe pour l'ouverture d'une piste actuellement opérationnelle et malgré nos pauvres moyens, nos enfants rejoignent l'école nous dira un citoyen ; « nous avons vu quelques agents du filet social se donner aux travaux de ce projet et c'est l'électricien de la commune qui s'est confié les travaux d'emplacement des lampes… » et en menant profondément nos investigations, le P/APC nous dira : Nous attendons la désignation du fournisseur pour l'achat d'une armoire électrique qui va permettre l'alimentation en éclairage public de la cité des 150 logements… » un autre responsable gardant l'anonymat nous dira ; « ce projet a été réalisé dans le cadre du plan de développement communal et a été confié à une entreprise en vous signalant que l'APC a utilisé deux armoires déjà usées et qui ont été incendiées après connexion électrique en rappelant qu'une armoire a déjà servi à la localité de Sidi Allel.. » Et pour l'heure les citoyens de la cité 150 logements vivent sous le noir qui se marie à l'absence totale d'aménagement urbain qui rend très difficile la vie dans ce quartier surtout en période d'intempéries. Par ailleurs, l'éclairage public de l'entrée principale de la commune connait un dysfonctionnement et cela fait près d'une année qu'il n'est pas opérationnel et la cause serait le refus de répondre à la garantie et l'engagement a été violé par l'entreprise qui a réalisé ce projet et qui s'est perdu sans échos… odeur de scandale, dira t-on