Mr Djerrad qui se présente candidat en tête de liste du Parti des Travailleurs est ingénieur en statistiques, ayant occupé plusieurs fonctions en qualité de cadre dans des entreprises d'Etat ainsi que sous-directeur de wilaya dans une direction de planification. Il est aussi l'auteur d'une centaine d'articles politiques dans des journaux et sites algériens et étrangers. En se décidant de se présenter aux élections de l'APW de Sétif, Mr Djerrad Amar précise sans ambages son choix porté sur le parti de Louisa Hanoune. « Mon choix a été porté sur le PT en raison du principe de son opposition aux politicards de la « chekara (l'argent, ndlr)». Et à la question de savoir du programme pour la wilaya et les APC, l'homme répond sans gangs : « ce serait un mensonge si nous disions aux électeurs que nous avons ‘'un programme'' pour leur commune et même pour la wilaya. Aucun parti ne peut le faire. Le travail correct est de recenser tous les besoins pour chaque commune ; chose difficile à faire dans le cadre de l'activité d'un parti en campagne électorale. Il ne faut pas croire à cette histoire de « programme » par commune ou aux promesses électorales que l'on donne au gré des rencontres sur la base d'informations aléatoires saisies çà et là. Au PT, nous avons évité cette démarche ». En fait, selon la conception du candidat du PT, « Il suffit d'expliquer ses principes d'abord et dire ensuite que la meilleure façon est de faire, si l'on est élu, des visites aux communes pour recenser les besoins par priorités. Car seules les communes sont à même d'exprimer leurs besoins selon les préoccupations de leurs citoyens. Les idées deviennent projets une fois étudiées dans leurs utilités, faisabilités, capacités de réalisation etc. dans le cadre d'un arbitrage. Il serait stupide voire irresponsable d'adopter des projets que l'on ne réalisera pas. Chaque commune a ses spécificités que les élus doivent connaitre ». Sujet lequel porte l'homme à en dire un autre mot sur les attributions et les missions des assemblées APC et APW : « La plupart leurs attribuent des « pouvoirs » qu'elles n'ont pas. Comme par exemple distribuer des logements, des locaux commerciaux ou les problèmes personnels des citoyens. Ce sont des instances délibérantes de la commune et de la wilaya qui obéissent à leur code respectif. Des instances composées d'élus, par les citoyens, qui les représentent dans la prise de décision sur des choses qui concernent leur vie courante, leur bien-être ». Dans le même contexte d'idées, c'en est là une façon de les impliquer sans se voir imposer des choses qui ne les intéresse pas, d'après notre interlocuteur qui ajoute : « les élections sont une méthode universelle qui permettent, par le jeu démocratique, aux citoyens de choisir ceux qui doivent les représenter. Pour ce qui est de la wilaya, le wali, nommé par le président de la République, est chargé d'exécuter les décisions prises par l'APW. Il y a, à mon avis, encore beaucoup à faire pour emmener le citoyen à exercer ce droit, mais aussi ce devoir avec confiance ».