La cour d'appel d'Oran a reporté avant-hier le procès du réseau « sousous blass », dont 12 individus devaient comparaitre, pour le 2 septembre prochain, suite à la demande de la défense de l'un des inculpés. Ce réseau commercialisait de la cocaïne à travers les night club et les discothèques situés à la corniche oranaise. La présidente de la cour d'appel d'Oran a accepté la demande de la défense pour lui permettre d'étudier le dossier de l'affaire en cours de son mandant. Selon des sources d'informations, ce réseau spécialisé dans la détention et commercialisation de cocaïne a été condamné une première fois en première instance à 7 ans de prison ferme pour le délit de constitution de bande de malfaiteurs, et détention et commercialisation de drogue. Selon la même source d'information, ce réseau a été longtemps surveillé par les éléments de la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants, jusqu'au jour ou il a été décidé de procéder à son démantèlement. Ce réseau était chapeauté par un baron de la cocaïne le dénommé « sousous blass ». Ce dernier était propriétaire d'une boite de nuit appelée « Delphineb » et procédé à la commercialisation de quantité importantes de cocaïne à des jeunes qui fréquentaient ces lieux de plaisir notamment les nuits en échange de sommes importantes au comptant ou sur des traitements mensuels comme confirmé par l'un des inculpés durant son audition, qu'il travaillait pour le compte du baron « sousous blass » depuis 5 ans, et que ce dernier l'approvisionnait en quantité importante de drogue à chaque fois que le besoin se faisait ressentir pour en arriver jusqu'à 100 grammes pour chaque nuit. L'inculpé rodait toutes les nuit en fréquentant toutes les boites de nuit afin d'écouler sa marchandise auprès de ses clients qu'ils connaissaient très bien, en particulier des jeunes appartenant à la couche aristocrate qui eux seuls pouvaient se permettre de payer le gramme de cocaïne pour la valeur de 10 000 Da. Durant le premier procès qui s'est déroulé au tribunal d'Ain Turck à Oran au mois de juin passé, tous les inculpés ont implicitement nié leur appartenance au réseau de « sousous blass ». Les inculpés ont aussi affirmés que toutes leurs précédentes déclarations mentionnées sur les PV de la police judiciaire ont été faites sous l'effet de la torture, ces aveux et ces accusations des services de sécurité ont été catégoriquement rejetées par le procureur de la république qui les avait considérés comme de simples allégations qui prêtent à équivoque. Le procureur a déclaré que ce réseau avant qu'il soit démantelé, avait fait l'objet d'intenses investigations et surveillances pour une période de plus d'un mois, des services de lutte contre les stupéfiants en collaboration avec les services de sureté de la daira de Ain Turck, ou le moindre déplacement de ce réseau a été bien épié.