Le tribunal criminel près la cour d'Oran a eu à traiter avant-hier, une affaire de parricide suite à laquelle, un père de famille, malade mental, a été effroyablement sacrifié par ses propres enfants en recourant à sa pendaison. La genèse de cette affaire remonte à la date du 14 février dernier, alors la victime, atteinte d'une maladie mentale d'une incapacité de 80 %, s'est réveillée en pleine nuit, possédée par une hystérie rageuse comme de coutume, car elle avait l'habitude de la ressentir. La victime dès son réveil, a commencé à crier de toutes ses forces, sans qu'elle puisse se contrôler à cause de sa maladie, ce qui a poussé sa famille à se réveiller alors qu'elle était plongée dans un sommeil profond. Très irrité, le suspect principal, âgé de 27 ans, qui n'est autre que l'un des fils de la victime se dirigea vers elle, et lui administra une sévère correction entachée de coups au visage et au ventre pour la faire taire. Mais la tentative agressive du fils, n'a pas pu calmer le pauvre père qui a continué à vociférer, ce qui a encore aggravé la colère de l'agresseur, qui s'est enhardi avec l'aide de ses frères à ligoter leur père devant leur mère. Epris d'une folie meurtrière, le fils s'accapare d'un long lacet d'une de ses chaussures de sport, l'entoure autour du cou de son père et le serre avec force jusqu'au dernier souffle. Le lendemain matin, le crime odieux s'est répandu telle une trainée de poudre au milieu du voisinage, et de la population. L'arrivée des services de la gendarmerie nationale, ne s'est pas fait attendre pour se déplacer sur le lieu du crime, et procéder à l'évacuation du corps sans vie du pauvre père pour le déposer à la morgue de l'hôpital. Une fois le corps autopsié par le médecin légiste, le rapport médical a confirmé que la mort est due à une strangulation osée. Le suspect principal, ses frères et leur mère se font aussitôt arrêtés et présentés devant la justice, pour comparaitre ensuite devant le tribunal criminel près la cour d'Oran. En audience, l'accusé principal a nié son intention préméditée de vouloir tuer son père, mais désirant seulement de le faire taire. Quant aux frères et la mère du principal accusé, ont déclaré qu'ils n'avaient pas participé à la mort de la victime, mais seulement, ils ont tout essayé pour la faire apaiser de son hystérie. Les différentes déclarations injustifiées des suspects n'ont pas servi à convaincre le parquet général qui a requis la peine capitale à l'encontre du principal accusé pour le délit de parricide. Pour les autres membres de la famille de la victime, une peine entre 7 et 15 ans de prison ferme a été requise à leur encontre. Après délibération, le tribunal criminel a prononcé la peine de mort à l'encontre du principal inculpé. Quant aux frères et la mère, le tribunal a prononcé un non lieu à leur encontre par manque de preuves.