Pour la journée pour les journées de samedi à dimanche seulement, il a été enregistré 30 accidents de la circulation, provoquant la mort de 11 personnes et de 82 blessés, à travers le territoire national. A Mostaganem, deux morts et 22 blesses ont été signalés dimanche dernier. Ces accidents ont aussi occasionné des dégâts matériels «importants» à une trentaine de moyens de locomotion mis en cause, dont 28 véhicules de tourisme, 3 camions et 2 motocyclettes. Qualifiés de mortels, ces accidents ont été enregistrés et signalés dans les quatre régions du pays. Dans les wilayas du Sud, un seul accident a été signalé, deux ont eu lieu dans les wilayas du Centre, trois dans celles de l'Ouest et un dans les wilayas de l'Est. Le bilan dressé jeudi dernier était des plus lourd, selon les mêmes services. Ces derniers ont signalé que 74 personnes ont été tuées et 894 autres ont été blessées dans 468 accidents de la route enregistrés au niveau national, durant la période allant du 7 et au 13 du mois en cours. Sétif vient en tête des wilayas ayant enregistré le plus grand nombre d'accidents avec 32 accidents, suivie de Relizane et de Mila (21 accidents) puis d'Alger (16 accidents).Les services de la Gendarmerie nationale ont relevé une hausse dans le nombre d'accidents (+39) et dans le nombre des morts (+10) par rapport à la période précédente. «L'excès de vitesse, le refus de priorité, les dépassements dangereux suivis du manque de visibilité par endroits demeurent les causes essentielles de ces accidents», ont révélé les services de la Gendarmerie nationale. Il faut savoir également que, pour contrer contre ce fléau, des mesures ont été introduite par les pouvoirs publics, notamment le ministère des Transports. Il s'agit du retrait de la circulation de véhicules et ce, en fonction de leur état et de leur moyenne d'âge. Ces mesures toucheront les véhicules majoritairement de plus de 30 ans qui peuvent être à l'origine d'accidents en raison du manque de professionnalisme, conjugué à l'utilisation de pièces de rechange contrefaites, avait expliqué M. Tahar Messaoud Nacer, sous-directeur de la circulation routière au ministère des Transports, sur les ondes de la radio nationale. Il y a lieu de noter que l'absence de vigilance et de prise de conscience chez les conducteurs détruit des familles, provoquant non seulement des morts mais aussi des handicapés à vie.