La violence en milieu scolaire prend de plus en plus d'ampleur dans nos établissements scolaires surtout ceux du palier moyen ainsi que du secondaire. Le seuil de tolérance est dépassé et la sonnette d'alarme est tirée par les observateurs. Mardi dernier, au lycée de Khadra ; une commune relevant de la daïra d'Achaacha ; un élève de première année, le nommé Z. H., a violemment agressé l'adjoint d'éducation ; Mr D.A, à la sortie de l'établissement lui causant de graves blessures. Après consultation, le médecin lui a prescrit une incapacité de travail de 21 jours ce qui démontre l'intensité de la violence usée par cet élève agresseur contre son éducateur. En riposte à cet état de fait grave et incompréhensible, pas moins de 50 travailleurs, entre professeurs, personnels pédagogiques et administratifs, ont exprimé leur indignation et leur rejet de la violence à travers un communiqué adressé à la direction de l'éducation. En plus, le lendemain mercredi matin, le personnel du lycée a observé un arrêt de travail d'une heure en signe de protestation et de solidarité avec leur collègue et ils ont demandé que des sanctions sévères, dans le cadre de la législation scolaire, soient infligées à l'élève incriminé. L'acte commis par cet élève est-il une expression de frustration sans cesse refoulée ou un désir d'être différent ? La question n'est que superflue, au fond, puisque dans l'un comme dans l'autre cas, une thérapie s'impose. La mobilisation de tous les intervenants concernés par le secteur de l'éducation est vivement souhaitée et en toute urgence, car il y a péril en la demeure.