Le regain d'intérêt pour l'épanouissement de la ville au cours de ces dernières années impliquait une autre vision, l'urbanisation de la ville de Tissemsilt que les responsables ont toujours évoquée faisant du mot urbanisme un leitmotiv qui revient à plusieurs reprises est devenu ce vocable creux qui ne reflète rien de la réalité du terrain surtout avec son extension et notamment lorsqu'il pleut. Ainsi, Tissemsilt qui s'assoie sur une terre très fertile, s'embourbe dès la tombée des premières averses que même les avaloirs existants et curés n'arrivent pas à « absorber » et encore moins la réhabilitation des trottoirs et des routes qui ont englouti les milliards. La boue ajoute son grain de « terre » et amplifie la laideur du paysage éprouvé et terni par les décharges sauvages et autres ordures balancées pêle-mêle par l'inconscience et l'indifférence des « rurbains » implantés en ville, s'ajoute à cela la timide végétation qui a survécu aux opérations de déracinement et abattage, le plan de circulation qui nécessite toute une autre vision appropriée à une ville qui a grandement pris de l'extension tout au long de ces dernières années. Des citadins écœurés déplorent la vue hideuse d'un environnement très défiguré et tant que durera ce semblant d'urbanisation décuplé par le manque de civisme des uns qui s'acharnent sur les dépotoirs à les gaver d'ordures et par ces travaux de rafistolage qui ne prennent jamais fin, la ville de Tissemsilt continuera à se noyer dans son propre cocon.