Des dizaines voire des centaines de citoyens de la localité d'Ouled Aicha et Douadoua dans la commune de Lardjem à quelques kilomètres seulement au nord-est de Tissemsilt ont choisi de sortir dans la rue pour exprimer leur mécontentement après que les responsables locaux de cette commune semblent retarder la satisfaction de leurs revendications qu'ils n'ont pas cessé de les soulever. Visiblement, le conflit entre ces citoyens et les responsables s'enlise davantage à cause de la situation intenable qui règne depuis très longtemps dans cette bourgade. Désappointés au quotidien par les désagréments causés par l'état d'inertie qu'ils endurent, les habitants de cette partie de la wilaya et après les multiples sollicitations des responsables restées malheureusement sans suite, n'ont pas tardé à se rendre compte que beaucoup de choses restent à faire et qu'ils devront attendre encore plus pour pouvoir espérer à une vie meilleure. En effet, dans la journée du jeudi la tension était perceptible au niveau de ce douar, un attroupement d'une cinquantaine de personnes ont bloqué la RN 19 gelant toute circulation. Ils dénoncent les retards enregistrés jusque-là dans la prise en charge de leurs problèmes, ils précisent que cette partie de la commune de Lardjem se trouve dans un état de délaissement sans précédant. Ils ont revendiqué la réhabilitation de la route qui mène au douar de Douadoua, l'éclairage public, l'alimentation en gaz, le logement rural etc. Ils précisent enfin que leur vie manque des simples commodités de la vie et qu'avec ces promesses non tenues des responsables et la persistance de cet état, c'est un autre supplice et une autre peine que ces habitants sont obligés d'endurer, ils déclarent que cette situation leur a occasionné énormément de désagréments au quotidien. Les mêmes citoyens dépités s'interrogent sur le silence affiché jusqu'à maintenant par les responsables concernés notamment communaux qui selon eux n'ont pas répondu favorablement aux sollicitations pourtant, affirment-ils, ces revendications soulevées à maintes reprises par le passé sont très légitimes. De telles pratiques, concluent-ils, qui n'arrangent plus le développement local continuent à passer sous silence et empoisonnent le quotidien des habitants de cette localité sollicitée uniquement au moment des élections, elle qui pour rappel a enfanté et a fait sortir la quasi-totalité des représentants au niveau des deux chambres. En tout cas, la situation était sur un vrai brasier et le blocage de la route principale à la circulation routière n'a fait qu'accentuer la crise ce qui a poussé les éléments de la gendarmerie nationale présents en force d'utiliser tout les moyens dissuasifs pour les disperser et ouvrir la route aux voyageurs ce qui n'a pas été apprécié par la population qui selon certains qui avaient pris attache avec notre bureau, l'obstination des responsables locaux à ne plus communiquer avec eux et l'utilisation de la force pour disperser les manifestants n'étaient pas justifiées. Le traitement de la situation par cette façon a démontré que le langage de la communication est le dernier des soucis des responsables. Enfin, il est à préciser qu'aucun dépassement grave n'a été signalé durant cette journée.