Dans une correspondance adressée aux diverses autorités, les fellahs de l'exploitation agricole collective (EAC Benguasmia Mohamed n° 01) exigent l'intervention urgente des instances concernées pour épargner leurs terres des convoitises tendancieuses du maire de Tiaret. En effet, ce dernier sans le consentement des fellahs se serait permis d'affecter quelques hectares pour accueillir un regroupement de logements ruraux tout en notant que l'APC d'Ain Dzarit recense près de 18 hectares en excédent de terres, mitoyennes à la localité de "Chguiga" qui relève de la commune d'Ain Dzarit et qui est secouée par moult scandales. Les fellahs protestataires n'ont jamais été informés de cette "expropriation" alors que les lois en ce sens sont claires. Depuis 1987 ces fellahs exploitent près de 345 hectares et ont été surpris du démembrement de cette superficie en lots de 5 hectares pour la réalisation d'un groupement de logements ruraux. L'adjoint au maire de Tiaret, interrogé hier mardi 24 mars 2015 par "Réflexion" dira : « nous avons procédé à un procès-verbal chapeauté par une délibération et une expertise tout en ajoutant que ces services ne sont pas compétents à informer les fellahs ». Quant au P/APC, il n'a pas voulu répondre à nos incessants appels pour de plus amples explications. Les fellahs n'arrêtant pas leur combat, ont saisi le tribunal administratif de la ville de Tiaret qui, selon nos sources, leur aurait donné gain de cause puisque la documentation avancée par l'APC d'Ain Dzarit ferait l'objet de dysfonctionnements à l'exemple du cadastre qui reconnaît la propriété de l'EAC d'une part. D'autre part, les fellahs « n'auraient jamais pris part à une réunion concernant ce sujet ». Pour rappel, monsieur le wali, Hadj Mohamed Bousmaha avec ses décisions a déjà instruit les élus à implanter les logements là où il existe des espaces inoccupés ou inexploités sans en prendre des parts relevant de propriétés privées allant jusqu'à sévir en cas où les assemblées font fi de cette orientation pour préserver l'agriculture et les droits des citoyens.