Deux personnes exerçant en tant que gardiens de nuit dans une entreprise industrielle, située à la région d'El Kerma, ont comparu, ce jeudi, devant la Cour d'Appel, près la Cour de justice d'Oran, suite à leur implication dans une affaire de vol qui a ciblé une entreprise, où ils ont dérobé un coffre en acier contenant 5 milliards de centimes, ainsi qu'un véhicule de service, tout en fabriquant un scénario de toutes pièces, prétextant que l'entreprise a été cambriolée par des personnes inconnues qui se sont présentées comme étant des agents de la sécurité militaire. L'un d'eux est allé jusqu'à même ligoter l'autre, et placer un ruban adhésif sur sa bouche. Le représentant du ministère public a requis la même peine prononcée à leur encontre précédemment, de 10 ans de prison ferme, sur des accusations de constitution de bande de malfaiteurs, vol et abus de confiance. Les faits de cette affaire remontent au mois de Juin dernier, où les éléments de la Sûreté semi-urbaine d'El Kerma, ont reçu une plainte officielle déposée par le représentant légal d'une entreprise industrielle évoquant qu'elle a été visée par un vol perpétré par des hommes cagoulés qui ont pris d'assaut l'entreprise dans la nuit et agressé le gardien qui a été trouvé dans une situation critique après avoir été ligoté des membres et sa bouche obstruée avec du ruban adhésif, où ils ont cambriolé un coffre en acier contenant 5 milliards de centimes, ainsi que le vol d'un véhicule de service. Immédiatement une enquête approfondie a été déclenchée par les éléments de la brigade de recherche et d'intervention sur l'incident de vol, qui a mené à pointer du doigt les deux gardiens de nuit de l'entreprise, où il est apparu après avoir été soumis à une enquête, que dans la nuit de l'incident, l'un des deux gardiens était de permanence et a demandé à l'autre de passer quelque temps avec lui après la fin des heures de travail des travailleurs. Selon leurs déclarations, après le départ de l'un d'eux en quittant le siège de l'entreprise, l'autre a plongé dans son sommeil, pour entendre vers 02 heures du matin, frapper sur la porte principale et une fois qu'il a ouvert le portail, il a rencontré trois personnes revendiquant qu'elles sont de la sécurité militaire, venues pour une mission au sein de l'entreprise qu'elles doivent réaliser, et selon ses déclarations, ces personnes cagoulées l'ont battu, ligoté ses membres, et collé sur sa bouche un ruban adhésif, et elles se sont rendues ensuite au bureau du gestionnaire, pour dérober un coffre en acier d'un poids de 500 kg qui l'ont chargé sur un camion, ainsi que le double des clefs d'un véhicule de service à bord duquel les voleurs ont pris leur fuite, le laissant dans une situation critique, mais les investigations menées par les enquêteurs ont démontré par la procédure de l'expertise scientifique qu'aucune empreinte digitale n'a été trouvée sur les lieux du vol à l'exception de celle des deux gardiens figurant sur le ruban adhésif, et le bureau du responsable, ce qui suggère leur implication dans cette affaire. Au cours du procès en audience, les deux accusés se sont abstenus à leurs déclarations initiales faites devant le juge d'instruction, tout en niant toute implication dans ce vol, ce qui a été appuyé par leur défense lors de sa plaidoirie, à un moment où la partie civile s'est accrochée sur sa demande initiale.