Dans une lettre adressée à la rédaction du journal, M. B Rachid président de l'association des parents d'élèves de l'école primaire « Mouloud Feraoun », sis à rue Khettab Abdelkader, et les membres se disent outrés par le refus catégorique du médecin du centre de santé de la cité Djebli Med d'examiner les élèves. En effet, selon le président de l'association, le médecin du centre de santé de la cité Djebli Mohamed, officiellement retenu conjointement par la direction de l'éducation et la direction de la santé et de la population dans le cadre de la santé scolaire, a refusé d'examiner les élèves atteints de grippe qui se sont déplacés au centre pour des consultations, prétextant que le personnel médical est en grève. Cette manière de faire selon le président de l'association des parents d'élèves est irresponsable et inacceptable, plus particulièrement quand il s'agit des élèves du premier cycle et qui présentent des symptômes de grippe saisonnière, sachant que la conjoncture n'est pas au relâchement ni à l'amusement du fait que le pays tout entier est confronté à la grippe porcine dont la vigilance est de rigueur. A ce titre, ajoute la lettre, le personnel médical notamment les médecins sont les premiers à donner l'exemple en pareille circonstance. Le refus du médecin du centre de santé de la cité Djebli Mohamed de prendre en charge les élèves de l'école primaire Mouloud Feraoun est un acte intolérable et loin de toute logique et demeure insensé. Nous ne nions pas que le droit de grève soit un droit inaliénable, mais refuser de recevoir des petits enfants grippés, c'est inadmissible. Tout mouvement de grève doit prendre en compte les urgences et les impératifs du secteur en assurant un service minimum qui est garanti par la loi. Ce qui est aberrant dans cette histoire, c'est qu'au moment où toute la nation est mobilisée pour faire face au sinistre virus de la grippe porcine H1N1, dont chacun est appelé à jouer son rôle si ce n'est plus, un médecin au centre de santé de la cité Djebli Mohamed se voit en grève et rien ne le dérange. De serment d'Hippocrate à serment d'hypocrite. Devant cet état de fait, l'association des parents d'élèves interpellent les responsables de la santé et de l'éducation d'intervenir afin de mettre un terme à ces comportements qui n'ont pas de sens et de rappeler à l'ordre ce praticien qui refuse d'examiner les élèves. Cette situation ne pourrait rester en l'état, et les autorités locales sont appelées aujourd'hui plus que jamais à faire barrage à ces négligences professionnelles dont les conséquences seraient sans nul doute désastreuses surtout lorsqu'il s'agit de la santé de nos enfants.