La ville de Mostaganem, baptisée autre fois par le Président de la République ‘'La perle de la Méditerranée'' ‘'creuset'' de la civilisation phénicienne, romaine et Ottomane, avec un littoral de 150 kilomètres, réputée par ses saints marabouts, ses savants et ses érudits et ses confréries soufies, Mostaganem, est loin d'être à la ‘'UNE ‘'du tourisme en Algérie. Un exemple typique de l'état inquiétant du secteur dans le chef-lieu est certainement la déliquescence dans laquelle se trouve la plage de Sidi Mejdoub, théâtre récemment d'une campagne de nettoyage à ciel ouvert de cette plage mythique mostaganémoise. La problématique qui ne cesse de livrer mille et une batailles afin de gagner le pari. Un défi fixé par le nouveau wali de Mostaganem pour faire de la ville de Sidi Saïd le pôle des touristes de l'Algérie. Un diagnostic sur une situation s'est imposé aujourd'hui aux citoyens de Mostaganem, l'opération de nettoyage de la plage de Sidi El-Mejdoub se poursuit. Les bénévoles poursuivent leur campagne en dépit de l'absence des services de la commune de Mostaganem. Ils ont nettoyé vendredi dernier une partie de la plage avec leurs modestes moyens. Mr Benriati Mohamed, propriétaire d'un bien à la plage, se dit déçu par ce laisser-aller constaté au niveau de l'une des belles et nostalgiques plages pour les Mostaganémois. La plage mythique de Mostaganem, est Sidi Mejdoub, victime il y a quelques années d'un grave glissement de terrain causé par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville de Mostaganem. En plus de cela il y a lieu de savoir qu'il y a de cela quelques années il y avait une carrière de sable qui était exploitée par un particulier illégalement et qui est aussi en partie la cause de l'érosion de ces dunes qui n'ont pas tenues surtout avec les pluies qui se sont abattues sur la région. Dans le même sillage, la route qui mène vers Sidi El Mejdoud avait été carrément coupée par le sable entassé sur la chaussée empêchant tout véhicule d'y pénétrer au risque de s'embourber. Sur ce sujet précis des promesses furent émises pour un plan de réhabilitation qui sera mis en place pour « sauver cette importante plage » de l'oubli. C'est un handicap pour « réanimer » le tourisme longtemps plongé dans une léthargie flagrante malgré les statistiques officielles du nombre de visiteurs durant l'été et la manne financière des recettes dégagées. La wilaya de Mostaganem compte 16 zones d'extension touristique (ZET) au total, qui s'étendent sur une superficie de 4724.8 ha en cours de réhabilitation dont 1.797 ha destinés à la construction pour une capacité d'accueil de 42.734 lits. Le chantier de réalisation des travaux de front de mer entre Sidi Mejdoub, où plusieurs projets et travaux touristiques seront réalisés traînent toujours. Les vastes plages de la côte mostaganémoise qui pour l'heure demeurent encore sous-exploitées, au milieu d'étendues verdoyantes et de superbes paysages que représentent ses plaines à l'Ouest, ses espaces à l'Est, le long du mont Dahra, ses falaises et ses forêts côtières. Lors d'une visite de M. le Ministre Amar Ghoul a souligné lors de son allocution que la wilaya de Mostaganem dispose de « formidables potentialités de développement touristiques basées sur ses atouts » en outre le Cap Ivy et les zones "humides" appelée "Mactaa" qui accueille de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs en hiver notamment. Parmi ces plages on compte celle de « Sidi El-Mejdoub » qui à cause des routes non réhabilitées et les trottoirs non réfectionnés, les estivants trouvent du mal à accéder à la plage. Le mur qui entoure la plage n'est guère en bon état sans oublier l'insalubrité qui règne en maitre. Les seuls perdants dans cette affaire ce sont les habitants de Sidi El Mejdoub et ils demandent une réhabilitation rapide de la plage. Par ailleurs, on constate un afflux considérable sur le front de mer de la Salamandre. Les estivants n'ont pas pu attendre jusqu'à l'ouverture officielle de la saison estivale et ils ont vite couru vers les rochers de ce dernier. Durant ces deux derniers jours, et par ce temps chaud qui règne en ville, les habitants et les touristes n'ont pas trouvé mieux que de se déplacer vers les plages à la recherche de fraicheur. L'hygiène des plages, l'éclairage public et la sécurité sont aussi des priorités sachant que, mais quel sort serait réservé à la plage de Sidi Mejdoub tant aimée des anciens nostalgiques natifs de la ville des Mimosas ?