Alors que les premiers estivants envahissent déjà les plages de Sablettes, Ouréah et Stidia et même les autres plages de la côte Est de Mostaganem, la plage de Sidi El-Mejdoub semble être en deuil après l'assassinat perpétré sur son environnement. La préférée des Mostaganémois d'antan et particulièrement ceux de Tidjditt devra s'habituer cette saison à accueillir des « fantômes » et des alcooliques en attendant qu'elle subisse l'opération chirurgicale promise par les autorités. Ainsi, l'actuelle APC de Mostaganem , bousculée par le scandale du glissement de terrain de la plage de Sidi El Medjdoub hérité de l'ex APC , semble loin d'être soucieuse de sa situation sinon comment expliquer qu'aucune opération de réhabilitation n'a été lancée alors qu'on est à la veille de l'ouverture de la saison estivale. La moindre des choses, on devrait voir un panneau de signalisation interdisant la rentrée a la plage comme mesure de sécurité. Le plus douloureux est que la commune côtière de Mostaganem ne possède aucune plage aujourd'hui. Après la fermeture de la plage « Matarba » pour cause d'hygiène et risque toxique et la fermeture de la plage de Salamandre pour cause de trafic portuaire, voilà que la plage de Sidi El Medjdoub suit les pas des autres. Ne parlons pas de la plage « Sonacther » car elle est contestée par les Mostaganemois parce qu'elle est très épuisante et il faut près d'une heure pour traverser les dunes de sables en pleine chaleur. En effet ,cette année la saison estivale a un goût un peu amer pour les habitués, car la baignade dans des plages jadis favorites sont maintenant fort déconseillées à cause de l'état de dégradation avancée des lieux.Parmi ces plages on compte celle de « Sidi El-Mejdoub » qui à cause des routes non réhabilitées et les trottoirs non réfectionnés, les estivants trouvent du mal à accéder à la plage. Le mur qui entoure la plage n'est guère en bon état sans oublier l'insalubrité qui règne en maitre. Les seuls perdants dans cette affaire ce sont les habitants de Sidi El Mejdoub et ils demandent une réhabilitation rapide de la plage. Par ailleurs, on constate un afflux considérable sur le front de mer de la Salamandre. Les estivants n'ont pas pu attendre jusqu'à l'ouverture officielle de la saison estivale et ils ont vite couru vers les rochers de ce dernier. Durant ces deux derniers jours, et par ce temps chaud qui règne en ville, les habitants et les touristes n'ont pas trouvé mieux que de se déplacer vers les plages à la recherche de fraicheur. La destination favorite des familles c'est la Salamandre et son front de mer. Sur les rochers « Tu ne peux même pas poser les pieds », une baignade strictement interdite mais les enfants trouvent un malin plaisir d'enfreindre cette loi. Le Port de pêche lui aussi connait un afflux incessant des piétons et des automobilistes. Le seul problème,ce sont les travaux non-achevés de la clôture du front de mer, l'inexistence des bacs à ordures et le manque de bancs. Les autorités sont invitées à aménager rapidement ces lieux ; la plage de Sidi El Mejdoub et le front de mer. Ce dernier qui connait un gaspillage d'eau au niveau de son jet d'eau fraichement installé. Les eaux coulent librement de l'un de ses côtés à cause d'une défaillance dans sa structure, ce qui a créé un ruisseau artificiel. Par ailleurs, les estivants doivent être vigilants des coups de soleil et les ultra-violets « UV » qui sont responsables d'effets négatifs à court terme et à long terme sur la peau. L'hygiène des plages, l'éclairage public et la sécurité sont aussi des priorités sachant que, pour cette saison 19 plages du littoral Mostaganémois seront autorisées à la baignade. Elles seront dotées d'un dispositif de prévention et de surveillance des baignades qui sera mis en place à partir du lancement de la saison estivale par la protection civile et le groupement de la gendarmerie nationale.