M. Hamou Ahmed Touhami, wali d'Ain-Témouchent a présidé, dans l'après-midi du 22 novembre 2016, à la salle des délibérations de l'Assemblée Populaire de la Wilaya (APW) d'Ain-Témouchent, une séance de travail ayant regroupé les chefs des daïras, les directeurs des différents secteurs, les maires, les élus de l'APW, les directeurs des centres d'enfouissement technique (C.E.T) de Sidi-Ben-Adda et de Sidi-Safi, les responsables des sociétés et des organismes économiques et industriels publics et privés ainsi que les représentants de la presse. Le chef de l'exécutif de la wilaya d'Ain-Témouchent a déploré le laxisme de certains responsables des collectivités locales notamment les maires, les chefs des daïras voire même des directeurs des secteurs, dans la bonne prise en charge de la protection de l'environnement. « J'ai constaté à plusieurs reprises, la présence des déchets ménagers, solides et d'autres nuisant à l'environnement et à la santé publique, des animaux errants, chiens, chats et rats et le rôle des responsables des collectivités locales en particulier les maires, et que j'ordonne devant vous que cette situation déplorable soit solutionnée définitivement. » Il a demandé aux représentants de la presse locale, ceux de l'éducation nationale et des affaires religieuses de redoubler d'efforts pour sensibiliser le citoyen quant aux effets positifs de la prise en charge de la protection de l'environnement et la santé publique, tonne monsieur le wali. Ensuite, il a donné la parole aux responsables de la société « Arab Trading House Est » dont le siège social se trouve à Jijel (Algérie) qui ont présenté le plan technique du mégaprojet de la mise en place et de la collecte sélective et traitement des ordures ménagères de la wilaya d'Ain-Témouchent. Son directeur général en l'occurrence le docteur Ahmed Shajrawi a donné un aperçu général sur l'historique de la création de cette société et ses filiales à travers le monde, ses activités dans la collecte et le traitement des ordures ménagères. Ensuite, Monsieur Belkacem Ali Bakir, directeur du développement du groupe A.T.H.E, Algérien émigré en France est intervenu pour expliquer à l'assistance le fonctionnement de la future usine où, selon lui, la préparation de ce projet requiert des compétences technologiques particulières, et ce procédé, qui est en Europe, une activité nouvelle, développé en Allemagne ainsi qu'au Danemark et en Suède. Il engloberait une bonne partie des ordures ménagères traitées, déchets industriels banaux, et refus de collecte sélective. Il a ajouté que la capacité du site de traitement sera réalisée au village « Graiia » , implanté dans la commune de Hassi-El-Ghella (daïra d'El-Amria), et peut traiter jusqu'à 600 tonnes par jour et une possibilité d'extension de 1200 tonnes par jour, ce qui représente sur la base d'une année de 600 tonnes par jour, soit une capacité de 219.000,00 tonnes annuellement, et sur la base de 1200 tonnes par jour, une capacité annuelle de 438.000,00 tonnes. Il a rappelé que le site de traitement peut absorber les déchets tous corps confondus pour une population pouvant atteindre jusqu'à 1,2 million d'habitants par jour à travers la wilaya d'Ain-Témouchent. Rappelons que ce projet mentionne la sectorisation de la wilaya par 08 zones de collecte des ordures, la lutte contre les décharges sauvages par l'implantation des déchetteries etc. Ce projet qui s'étend sur une superficie de 05 hectares, peut employer 900 personnes, au plan administratif, technique, maintenance, entretien etc. et que les déchets traités peuvent servir aux produits de goudronnage, et à l'énergie renouvelable, voire agricole et hydraulique etc. Le montant de ce projet qui démarrera dans 02 ou 03 mois, est d'une enveloppe financière de plus de 244 milliards de centimes. Monsieur le wali qui a donné l'aval au lancement de la réalisation de ce mégaprojet, a bien insisté sur le respect des normes environnementales, sanitaires et autres, et s'attend à un résultat sur le terrain au plan environnement et hygiène. Un débat fructueux s'est instauré parmi l'assistance lié à ce projet, durant lequel les responsables de l'A.T.H.E ont répondu d'une manière explicite et convaincante.