La multiplication des décès provoqués par le monoxyde de carbone, en Algérie, est en train de prendre des proportions inquiétantes. « En 2016, il a été constaté la mort de 117 personnes, parmi lesquelles certaines étaient membres d'une même famille. Ces décès sont généralement imputés à des appareils de chauffage ou bien à des chauffe-eau », signale le Colonel Achour, directeur de la communication de la Protection civile, s'exprimant, mercredi, à la chaine 3 de la Radio Algérienne. A partir de ce jour, la Protection civile lance une campagne de sensibilisation et de prévention contre les asphyxies par gaz. Celle-ci doit démarrer à partir de son centre d'information, à Ain Naâdja (Alger). Des journées portes ouvertes seront organisées, à cette occasion, au niveau de toutes les unités de la Protection civile, au moment où des caravanes locales sillonneront les différentes localités du pays pour assurer une information de proximité en direction des citoyens et les prémunir contre les multiples dangers pouvant les exposer aux erreurs de prévention en matière de sécurité. Pour sensibiliser davantage le grand public, les citoyens ainsi que les associations sont, en outre, invités à se rapprocher des services de la Protection civile au niveau de toutes les wilayas du pays, pour participer à ces activités. A noter que la majorité des décès par asphyxie causés par des gaz sont dus à une erreur de prévention en matière de sécurité. Ces erreurs se résument, en général, dans la mauvaise ou le manque de ventilation, la non-conformité des équipements de chauffage, ou encore le mauvais montage et mise en œuvre de ces équipements par un personnel non qualifié.