Le dossier de l'aérogare est normalement clos puisque l'ex premier ministre Sellal Abdelmalek, a donné son accord, le 31-12-2016, pour le lancement du projet à savoir la réalisation de la tour, à hauteur d'une enveloppe financière de 10 milliards de centimes et de 90 milliards de centimes, pour l'extension de la piste d'atterrissage. Le projet devra être financé par l'entreprise EGSA Oran. L'ex wali avait inscrit tout le protocole des démarches nécessaires, à savoir : l'inscription du projet, l'étude et l'avis d'appel d'offre de réalisation de l'aérogare. Donc, en principe, avec un dossier bien ficelé, le lancement des travaux de la réalisation de cette aérogare de fret, mixte ‘'civile et militaire' 'ne devrait souffrir d'aucune sorte d'empêchement majeur. L'aérogare de Sayada, à 4km du centre de Mostaganem attend et c'est l'extension de l'aérodrome mixte, militaire et civile, de Sayada qui est conditionnée par la réalisation de travaux notamment par celle de la tour de contrôle .Les travaux sur la piste d'atterrissage doivent la porter de 1360 m à 2200 m linéaires et cette dernière est la longueur nécessaire pour le décollage ou l'atterrissage d'un avion du type ATR et Q200/Q400. Pour rappel, la piste principale de l'aérogare a été déjà confortée en béton armé sur une distance de 1360 mètres en 2013-2014, pour être exploitée dans certaines opérations, dont celle concernant la lutte antiacridienne et contre les feux de forêt, l'évacuation des malades à bord de petits avions, avec la réalisation d'un parking d'avions. Maintenant, s'agissant du projet d'aérogare mixte, de fret, rappelons que les travaux de réalisation furent lancés, le 15 juin 2016, par l'ex-wali, M.Temmar Abdelwahid et sont sensés se terminer un an plus tard, comme nous l'avons signalé dans notre édition du 17-06-2016. A ce jour, force est de noter que les travaux ne sont qu'au stade de l'opération de terrassement de la piste. Ceci dit, il ne reste que 6 mois à la durée de réalisation impartie à ce projet et donc, un retard considérable est en vue car il aurait fallu commencer simultanément les travaux sur la tour aussi. Au train où vont les choses, le risque de ne pas voir l'achèvement du projet dans les délais comme prévu dans le cahier de charge et l'aérogare ne serait pas opérationnelle. En tous cas, c'est ce qui semble paraitre à première vue sur le terrain actuellement. La question reste posée à juste titre car il est admis qu'un projet qui traine dans le temps risque de couter plus cher outre d'autres impondérables qui pourraient subvenir.