Le Directeur général de la Sécurité sociale au ministère du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Djaouad Bourkaib a annoncé, ce vendredi à Alger, la mise à contribution des laboratoires pharmaceutiques fabricants des médicaments innovants coûteux et destinés aux patients atteints de pathologies chroniques, dans le système de remboursement appliqué par les deux caisses de sécurité sociale. Intervenant à l'occasion du 3ème Congrès national de la Fédération Algérienne de Pharmacie, le Dr. Bourkaib a affirmé que le ministère du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale "s'employait à l'élaboration de textes d'application, en vue de la conclusion de contrats de performance, au cours de l'année 2019, avec les laboratoires pharmaceutiques producteurs des médicaments innovants coûteux qui ciblent les pathologies chroniques, et ce, en vue de faire contribuer ces mêmes laboratoires au système de remboursement appliqué par les deux caisses de sécurité sociale, à savoir, la CNAS (Caisse Nationale des Assurances Sociales des Travailleurs Salariés) et la CASNOS (Caisse Nationale des Non-Salariés). Le même responsable a précisé, dans ce contexte, que ces remboursements seront soumis "aux dispositifs de contrôle et de suivi des patients qui bénéficieront de ces médicaments innovants coûteux pris en charge, au début, par les caisses de sécurité sociale et qui, par la suite, seront remboursés par les laboratoires pharmaceutiques fabricants de ces médicaments, qui s'acquitteront de cette mission". En cas de non efficacité avérée de ces médicaments ou d'apparition de quelques symptômes indésirables nuisibles à la santé du patient ou d'arrêt de ces médicaments par le patient pour d'autres raisons, les laboratoires pharmaceutiques mondiaux fabricants de ces médicaments s'engagent, selon Dr. Bourkaib, " à reverser aux deux caisses de sécurité sociale, la CNAS et la CASNOS, le remboursement des médicaments pris par le patient". Dr. Bourkaib a mis en relief l'importance de cette opération qui contribuera à " faire bénéficier les patients atteints de maladies chroniques, des médicaments innovants coûteux, d'une part et de rationaliser les dépenses des caisses nationales de la sécurité sociale, de préserver leur pérennité et de se mettre au diapason des progrès scientifiques accomplis, de par le monde, en matière de fourniture de meilleurs types de traitement, d'autre part ".