Le manque d'équipements dans certains établissements ainsi que l'absence de transport scolaire dans les régions enclavées privent beaucoup d'enfants de rejoindre les bancs de l'école, 04 mois après la rentrée scolaire, les dysfonctionnements persistent, prenant en otage de nombreux élèves, notamment ceux des cycles primaire et moyen, où la situation est, faut-il le dire, «catastrophique». Bien que les associations de parents d'élèves ainsi que les syndicats du secteur de l'Education ne cessent de dénoncer, depuis la rentrée scolaire 2019/2020, l'état des écoles, appelant constamment les instances concernées à intervenir, l'on continue de constater que les choses n'ont toujours pas changé. Dans le chef-lieu de la daïra de Ain Turck , comme ailleurs, beaucoup d'élèves n'ont toujours pas pu entamer les cours comme le restant de leurs camarades pour plusieurs raisons. À Mers El-Kebir , l'on citera le cas des sept établissements scolaires qui n'ont pas encore à ce jour goûté à la cantine scolaire, ainsi que le ramassage des enfants résidents aux douars, qui fait défaut depuis la rentrée des classes, où les parents d'élèves se sont plaints de l'absence d'équipements dans les classes et le problème de la surcharge des classes : 45 à 50 élèves par classe. Sans oublier les salles de cours qui ne contiennent ni tables, ni chaises, ce qui pousse les élèves à faire des allers-retours chaque jour sans que le problème ne soit réglé. En attendant que la direction de l'éducation de la wilaya d'Oran prenne en charge la requête envoyée par le chef de cet établissement, les élèves accumulent du retard dans le programme, ce qui inquiète, surtout, leurs parents. L'absence de transport scolaire menace, également, la scolarité des enfants, notamment, ceux en bas âge du palier primaire. Le transport des collégiens et lycéens, domiciliés dans le village de Cap Falcon et les localités, la Madrague et Les Coralès, revient encore une fois de plus s'inscrire sur la liste de l'absence de la prise en charge sur ce volet. En effet, le même calvaire est imposé chaque début d'année scolaire, à l'instar des années précédentes, aux dizaines de collégiens et de lycéens et ce en raison de l'absence d'un véhicule de transport pour se rendre à leurs collèges et/ou leurs lycées, situés dans la commune d'Aïn El-Turck. Qu'il vente, qu'il pleuve ou sous un soleil de plomb, des groupes d'adolescents devront poireauter au bord de la route reliant le village de Cap Falcon à ladite commune, en attendant le passage d'un taxi clandestin. Nombre d'entre eux arrivent ainsi en retard aux cours. Ce déplorable état de fait s'ajoute également aux mêmes contraintes et autres désagréments auxquels sont confrontés les enfants scolarisés demeurant dans les localités de La Madrague et les Coralès pour se rendre à leur école située dans le village de Cap Falcon. Le désolant spectacle qui s'identifie à travers ces écoliers marchant au bord de la route, entre la Madrague et le village de Cap Falcon, ne semble plus émouvoir quiconque. Des enfants, âgés entre six et dix ans, dont certains ne sont pas plus haut que trois pommes, domiciliés à la Madrague, parcourent quotidiennement des kilomètres à pieds. Devant cet état des faits qui ne fait que nuire à la scolarisation de ces centaines d'élèves qui continuent à subir le calvaire, il est temps que les pouvoirs publics et à leur tête le wali d'Oran prennent les décisions qui s'imposent pour régler cet épineux problème du transport des élèves qui fait défaut en compagnie de l'absence des, cantines scolaires qui fond défaut depuis la rentrée scolaire à Mers El-Kebir.