Les proliférations des occupations illégales des biens du patrimoine communal suivies de constructions illicites exacerbent les huit élus de l'opposition au niveau de la commune d'Ain El Bya, au point où ils n'hésitent pas à dénoncer « le phénomène » dont l'ampleur est devenue insupportable et surtout alarmante. L'on craint aussi la défiguration de l'architecture et de l'urbanisme de la ville où des biens relevant du patrimoine communal ont été accaparés illicitement par effraction par certains individus à l'image du logement de fonction du chef du personnel de l'APC Madame B.M, le logement en question à fait l'objet d'une vente par désistement au profit d'un particulier moyennant la somme de 480 millions de centimes et qui est actuellement en rénovation sans permis de construire au camp allemand qui a fait l'objet d'occupation par effraction avec accaparement du fauteuil dentaire d'une valeur d'un milliard de centimes et en dernier l'on enregistre le transformateur électrique du camp allemand estimé à 75 millions de centimes payé par l'APC depuis plus de six années et n'a jamais vu le jour. En effet dans la correspondance de la « motion de retrait de confiance » au maire Kebaïli Mohamed émanant des huit élus et adressée à la tutelle de daïra et de wilaya depuis plus de six mois mettant en cause les prises de décisions unilatérales …, d'autorité et passation de marché gré à gré sans consultation des commissions. Attribution de bien communaux aux profits de cadre dont celui de chef du personnel qui a été revendu et du SG qui occupe un logement au camp5 parmi les 15 autres logements appartenant à la Sonatrach ont fait l'objet d'un désistement au profit de la commune de Ain El Bya par procès verbal sont mis à l'index en matière d'attribution arbitraire. Devant cet état de fait qui n'augure rien de bon, les huit élus s'insurgent contre ces dépassements et anomalies enregistrés au niveau de cette importante municipalité et exigent l'ouverture d'une enquête sur le patrimoine immobilier de la commune.