La chambre d'agriculture de la wilaya de Mascara,a organisé un séminaire de formation sur l'insémination artificielle en présence d'une vingtaine de vétérinaires du secteur privé, samedi dernier. Ce regroupement qui est le premier de son genre à Mascara est considéré comme bassin laitier, portant sur l'insémination des bovins, a été assuré par le docteur Meghni au Centre d'insémination artificielle et de l'amélioration génétique (Cniag), assisté de son staff composé de M. Boudjakdji Mokrani, de M Khelef et Kaïdi. Le docteur M. Meghni nous déclarera que:" les bienfaits de l'insémination artificielle portent sur l'amélioration de la production laitière chez les vaches, celle de la viande et élimine les maladies sexuellement transmissibles telles la bleue tong ou la fièvre aphteuse. Les intervenants insisteront sur le respect des règles fondamentales de l'insémination afin d'avoir un taux de réussite assez conséquent. Ils insisteront aussi sur la nécessité d'établir un diagnostic de l'étable préalablement et la maîtrise des techniques appropriées de la semence qui est formée par le Cniag. Ces conditions réunies permettront donc d'atteindre un bon taux de réussite. Il est jugé appréciable selon les spécialistes et sur un échantillon de 100 vaches, l'insémination pratiquée à fait ses preuves et par un taux de réussite très appréciable, en se basant un nombre d'une soixantaine de vaches . La première étape est la surveillance des vaches par l'éleveur pour détecter les moments où elles entrent en chaleur, afin que l'insémination soit pratiquée au bon moment. L'on utilise généralement pour détecter ces moments-là des marqueurs ou gadgets électroniques, ou la surveillance par caméra, mais ces procédés sont onéreux et en Algérie l'éleveur on opte pour la surveillance traditionnelle. Côté historique, l'on apprendra que: "l'avènement de cette pratique remonte aux années 1960 et qu'elle a été introduite en Algérie au début des années 1970. A partir de 1998, l'on a envisagé la vulgarisation de l'insémination artificielle. Les meilleurs résultats ont été enregistrés actuellement à Tizi-Ouzou. Il convient de signaler qu'au cours de cette formation, des tests pratiques ont été programmés, dans le but d'encourager cette méthode, l'Etat encourage ce procédé et accorde aux éleveurs un soutien évalué à environ 5 000 DA et à toute naissance issue de l'insémination artificielle.