De sources concordantes, Réflexion a appris qu'une commission d'inspection est à pied d'œuvre depuis plusieurs jours à la wilaya. Cette commission est chargée croit-on savoir, du suivi et de l'évaluation des autorisations de programmes débloquées par l'Etat destinées aux différents programmes de développement. Le budget primitif (B.P) de l'exercice 2011, de la wilaya de Mostaganem, a connu une hausse substantielle de l'ordre de 6,12%, par rapport à l'année écoulée 2010. Cette augmentation est due essentiellement dans la maitrise des recettes fiscales, grâce aux outils de gestion mis en œuvre par la direction des impôts de la wilaya. Sachant que le budget primitif a augmenté de 70 à 176 milliards durant les cinq dernières années. La wilaya a consommé 1800 milliards dans le cadre des programmes sectoriels et 155 milliards en faveur des programmes de développement communaux (PCD). S'ajoutant à cela, plusieurs enveloppes financières ont été consacrées dans le cadre du soutien apporté aux différentes communes de la wilaya, aux associations culturelles et sportives, ainsi qu'aux projets de développement tels que ceux des infrastructures de base, de l'aménagement urbain et l'équipement des administrations publiques. Il y a lieu de rappeler toutefois, que la hausse enregistrée dans le budget primitif de l'exercice 2011, est imputable au titre de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP), dont 8,9% des recettes proviennent de la sablière de Sidi-Lakhdar, dont le montant est de l'ordre de 5 milliards de centimes. Cet apport financier a permis aux autorités de wilaya d'affecter 38,87% aux chapitres de l'équipement et de l'investissement soit une augmentation de 13,07 par rapport à l'année dernière. Cependant, et malgré les améliorations constatées dans la maitrise de la dépense publique et l'augmentation des recettes fiscales, les élus veulent connaitre la destination des crédits débloqués au titre des exercices 2009 et 2010, pour des projets qui n'ont pas été encore réalisés à ce jour, tel que : - le parking à trois étages pour voiture, dont l'Etat lui a consacré une enveloppe de 250.000.000,00 DA et dont l'étude, à elle seule a coûté 180.000.000,00 DA, - extension et réalisation d'un parking pour la wilaya dont le montant dégagé est de 30.000.000,00 DA, - le projet relatif à la réfection d'une infrastructure destinée à servir au palais des expositions de la wilaya et dont le montant affecté est de 35.000.000,00 DA,- le projet évalué à 100.000.000, 00 DA destiné au renouvellement du plan de secourisme de la protection civile. Tous ces projets qui n'ont pas vu le jour, poussent les membres de la première instance élue de la wilaya, à se poser de questions sur les raisons de ces retards, lors de la dernière session ordinaire. Ces derniers attendent des explications et des réponses à leurs questions. Les élus lancent un appel aux autorités publiques de maitriser les dépenses de fonctionnement et de trouver les voies et moyens pour concrétiser dans les meilleurs délais possibles les programmes de développement.